Une 13e édition chauffée par l’ ambiance afro-caribéenne
Le jazz proposé à toutes les sauces, a bénéficié d’une météo clémente, de nouveaux partenaires dans une ambiance de transe musicale et de sensualités.
Du haut de ce clocher, 13 ans de festival vous contemplent…
Du bonheur et satisfecit général pour Patrick Jouannic le directeur artistique et sa bande de bénévoles, qui ont fait le maximum pour satisfaire un large public venu assister aux nombreux concerts, gratuits, faut-il le rappeler ? La place Saint-Sauveur archi-comble dimanche soir, pour le bal africain qui clôturait le festival 2017, témoigne de ce succès visible « Je rappelle que ce festival a été créé par des artistes pour des musiciens sur cette place. Parmi notre équipe de bénévoles, il y a des gens qui ont pris du temps sur leur travail habituel afin de donner le maximum pour ce festival : des musiciens, des plasticiens, des peintres aussi. Ce fond de scène qui est exposé pour la 3e année consécutive, on le doit à des artistes dinannais bénévoles. Du haut de ce clocher (tour de l’Horloge), 13 ans de jazz vous contemplent ! » a lâché le président de l’association Jazz en place, avant de présenter le groupe Terikan pour une musique et un bal africain annoncé.
« Ce soir, c’est un horizon lointain que nous vous proposons avec ce groupe que j’ai découvert il y a quelques mois seulement. Les deux chanteurs sont d’origine gui
néenne ». Ainsi deux heures durant, le répertoire mandingue traditionnel porté par les balafons et la kora, soutenu par une puissante rythmique moderne basse-batterie, a enflammé le public qui s’est déhanché jusqu’à la dernière minute devant la scène. C’est-à-dire que la voix puissante d’Aminata Camara, choriste de Mory Kanté, Myriam Makeba et Salif Keita, alternait avec celle entraînante de Boubacar Mengué Camara, pour convier à une transe africaine teintée de jazz, d’afro-beat ou encore de hip-hop !
Déambulation déjantée dans le Jerzual
Notons que la dernière journée du festival a débuté par la traditionnelle déambulation fluviale et terrestre, animée par une fanfare déjantée venue de Rennes, le Ooz Band ! Huit compères casqués qui ont produit un spectacle musical et visuel original, fait de jeux de mouvements acrobatiques, de mimiques comiques, tout en jouant chacun d’un instrument où aucune fausse note n’a perturbé la fanfare. Musique, clownerie, déguisement hirsute, dynamisme et professionnalisme comique, composaient cette mayonnaise spéciale, qui a régalé les touristes et autochtones, du port jusqu’au pied de la tribune érigée place Saint-Sauveur.
Compte-rendu du festival en images et dans les pages Dinan Agglo.