Ginette et Claude, l’amour au pardon de Rochereuil
C’est Gérard Le Cam, maire, qui a retracé les grandes lignes de la vie de Ginette et Claude Réhel à l’occasion de leurs noces d’or.
Ginette Bertheleu est née le 5 décembre 1944 à Plénée-Jugon dans une famille d’agriculteurs. Scolarisée à l’école Jeanne d’Arc, le décès de son frère aîné en Algérie, la contraint de quitter l’école pour aider à la ferme.
Plus tard elle sera serveuse et partira pour la région parisienne en 1965 où elle exercera son métier dans différents établissements.
Rencontre au bal
Claude, quant à lui, vit le jour le 22 mars 1941 à Sévignac, ses parents étaient également agriculteurs. Après les études classiques de l’époque, il commence un apprentissage en mécanique auto puis vient le temps de l’armée. En 1961, il est affecté en Allemagne pendant un an. Il réparera les véhicules militaires pour l’Algérie. À son retour, Claude travaille à la nouvelle usine Citroën de Rennes et conduit un car pour acheminer les ouvriers du secteur vers la capitale bretonne. Vient le temps de la fameuse rencontre, c’est lors du pardon de Rochereuil. À cette époque il y avait un bal le soir et « c’est là qu’à eu lieu la petite étincelle entre les deux jeunes gens, ils ne vont plus se quitter » , sourit Gérard Le Cam. Le 2 septembre 1967, ils s’unissent à la mairie de Plénée.
Leur fils, Stéphane naît en 1969. Alors qu’il est encore tout petit, le couple s’installe à Conflans Sainte Honorine, face à la Seine, dans un bar-brasseriehôtel-PMU. Ils ont pour clientèle de nombreux mariniers. « C’est parti pour 35 années de travail où l’on se couche tard et se lève tôt mais le courage ne leur manque pas. Il leur en faudra pourtant le 14 août 2000 lorsque survient le drame. Stéphane décède dans une terrible chute lors d’une escalade en montagne » .
Vient l’heure de la retraite en 2005, les époux Réhel cèdent leur affaire. Depuis, les thés dansants, les marches au ValAndré, le jardinage mais aussi les croisières rythment leur vie.