Le Petit Bleu

Fatou Allain, de Bobital, dans la ronde

Fatou, 43 ans, de Bobital, aide-soignante à l’hôpital Pleven participer­a aux épreuves en novembre. Toujours ronde, elle se sent mieux dans sa peau après une opération.

- Recueilli par Ariane VINCENZI (CLP)

Qu’est-ce qui vous a décidé à participer à ce concours ?

Après une interventi­on chirurgica­le qui m’a permis de perdre du poids de façon importante, en trois ans, je me suis dit que je pouvais tenter. C’est mon premier concours. Mais j’ai déjà défilé à Dolo pour les vêtements Charlotte et Moulin Rose. Poussée par ma fille qui y participai­t elle-même, j’ai essayé quatre tenues et me suis sentie tellement à l’aise que j’ai voulu recommence­r. Mais la présence de mon amie, Manu Landeau qui a participé à Miss Ronde 2016, m’a aussi convaincue. Je n’ai aucun stress, car je me sens soutenue. Comment avez-vous ressenti ces changement­s après votre opération ?

J’ai encore du mal avec mon image dans la glace. Je ne me reconnais pas alors j’y travaille. C’est important de se réappropri­er son corps et de l’accepter après toutes les transforma­tions. Sur mon lieu profession­nel parfois, ça me fait bizarre quand on ne me reconnaît pas. Mais aussi quand on me félicite. Je me dis : je suis toujours la même, je n’ai pas changé, même si mon physique s’est modifié grâce à la marche, au jardinage. Certes cela a changé ma vie, j’ai un réseau social que je n’avais pas avant. Je me suis fait des copines extérieure­s à mon lieu de travail. Je suis toujours la même au fond de moi, mais oui c’est vrai, extérieure­ment, j’ai quand même un peu changé. Je me sens bien mieux dans ma peau et d’évidence, le reste suit. De quoi on parle entre copines « rondes » ?

On parle de la vie, de tout et de rien en général. On se dit parfois que cela serait bien si la mode pensait plus aux femmes rondes, mais on aborde bien d’autres sujets qui dépassent celui- là. Heureuseme­nt d’ailleurs…

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