Un nouveau conseil de développement à créer
Cette instance de 60 citoyens donnera un avis consultatif sur les grands projets de Dinan Agglo et pourra aussi faire des propositions. Qui veut candidater ?
Le conseil de développement.
C’est une structure formée de citoyens, usagers, entreprises, forces vives du territoire qui émet des idées et des avis sur des grands projets à mettre en oeuvre. Une instance pareille existait accolée au syndicat mixte du pays de Dinan. Celui-ci disparu, elle a aussi été dissoute ( Le Petit Bleu du 28 septembre). Mais une structure semblable est désormais obligatoire dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants. Pour Arnaud Lécuyer, président de DinanAgglo, « c’est un outil important et moderne de démocratie participative ». Le fonctionnement. Il sera constitué de 60 volontaires (à partir de 16 ans), des jeunes, des actifs, des retraités, la société civile, en somme, qui se réuniront à leur rythme. Le conseil de développement peut être sollicité pour avis sur de gros dossiers de territoire tels le développement économique, le déploiement numérique, le plan local d’urbanisme intercommunal, le transport, etc. Ses membres votent à titre consultatif. Autrement dit, Dinan Agglo reste souverain. « C’est un peu un comité économique et social mais formé de bénévoles. Nous associons ainsi les citoyens à la réflexion. Je réfute l’idée du citoyen expert mais nous avons besoin de savoir ce que pensent les gens sur des enjeux qui traversent toute la société », précise Arnaud Lécuyer. Le conseil de développement est aussi une force de proposition sur des sujets dont il se saisit. Il a son propre budget, sa libre organisation. Un chargé de mission va être recruté pour faire le lien entre les deux instances. Le conseil de développement est rattaché au service prospection dirigé par Camille Lachenaud, autrefois en poste au Pays de Dinan.
Quatre collèges. Les membres se répartiront entre : acteurs économiques et organisations professionnelles et syndicales ; organismes publics et assimilés ; vie associative ; citoyens volontaires. « Des gens qui souhaitent s’engager mais autrement qu’en
politique. » Il ne faut donc pas être un élu communal ou intercommunal.
Usine à gaz. Non, répond Jérémy Dauphin, vice-président de Dinan Agglo. « Ce conseil ralentirait la décision si on ne le sollicitait pas au bon moment. Il faut l’associer au début d’une réflexion sur un grand projet pas en fin de phase. Il serait dommage d’aller dans une direction quand le conseil va dans une autre. Quand on n’est entre élus, on finit par n’avoir qu’un avis politique. » Un appel à candida
ture est lancé. Arnaud Lécuyer espère des candidats répartis sur l’ensemble du territoire mais « sans esprit de clocher ».