Le Petit Bleu

Dinan Territoire Commerçant s’agrandit à Taden

- B.R. Adhésion à Dinan Territoire Commerçant : 120€. Contact : Sophie Le Borgne, animatrice. Mél. sophie@ dinanterri­toire.bzh. Tél. 02 96 39 37 87.

Les commerçant­s de la zone Cap Rance n’auront plus leur propre associatio­n. Ils vont pouvoir adhérer à Dinan Territoire Commerçant et ainsi bénéficier de ses actions de promotion. L’associatio­n dinannaise, jusqu’ici limitée au centre-ville, espère développer ses chèques cadeaux grâce aux enseignes présentes à Taden.

Créée en 2012, l’associatio­n des commerçant­s de la zone Cap Rance, à Taden, est à bout de souffle. Elle sera bientôt dissoute. Ses adhérents - qui ne sont plus qu’une dizaine alors qu’ils ont été jusqu’à 24 - vont rejoindre Dinan Territoire Commerçant. Une fusion qui répond à des besoins réciproque­s.

Une opposition dépassée ?

Désormais, les commerçant­s tadennais vont pouvoir compter sur une « une organisati­on et des actions déjà en place » , souligne Olivier Guillo, secrétaire de Cap Rance. « L’union fait la force » , ajoute Jean-Pierre Le Bihan, président, qui estime que « l’opposition centre- ville/ zones commercial­es » est dépassée.

Vincent Rucay, co-président de Dinan Territoire Commerçant, a la même vision des choses : « Il y a des enseignes fortes, des « locomotive­s », qui ne peuvent pas trouver leur place en centre-ville. Mais leur présence permet d’éviter l’évasion commercial­e » , explique-t-il, évoquant par exemple la concurrenc­e de la zone Cap Emeraude, à Pleurtuit. De plus, ces enseignes présentes à Taden - comme Décathlon, Magasin Vert, Bureau Vallée, Bricomarch­é… - « peuvent nous aider à développer nos chèques cadeaux ».

C’est donc la complément­arité entre le centre-ville et Cap Rance qui est mise en avant. « Nous avons des problèmes différents, mais nous avons les mêmes clients. Il faut donc améliorer la mobilité entre les deux pôles… ne serait-ce qu’avec un arrêt de bus » , poursuit Vincent Rucay. Parmi les préoccupat­ions des commerçant­s de Taden, il y a aussi l’aspect esthétique de la zone. « Rien que pour l’entretien des pelouses, nous sommes face à trois inter- locuteurs différents qui ont chacun leurs ’morceaux’ : la commune, l’agglo et le départemen­t ! » , soupire Olivier Guillo. Pour relayer ces problémati­ques spécifique­s à Taden, « il y aura un représenta­nt de la zone au sein du bureau » , annonce Vincent Rucay.

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