Le Petit Bleu

Trédias entre dans la course

Dimanche 22 octobre, 15e étape du Challenge Crédit Agricole du Pays de Dinan avec une toute nouvelle épreuve.

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Avec plus de 130 compétitio­ns à son programme le calendrier des courses hors stade des Côtes d’Armor est déjà bien chargé. Cela n’empêche pas des organisate­urs en herbe de se lancer dans ce qui reste une lourde aventure. « Nous n’étions que des coureurs anonymes mais de fil en aiguille nous avons fini par créer notre club », souligne Jean-François Gaultier qui préside donc Breizh Reder et ses déjà 52 licenciés dont dix enfants.

Seulement une quinzaine ont finalement une âme de compétiteu­rs. Suffisant pour générer l’envie de proposer une épreuve sur leurs beaux sites d’entraîneme­nts. Et pour une première, les choses sont voulues très carrées. En juin, une répétition générale a été organisée, 80 athlètes ont pu ainsi partir à la découverte du longue distance. Tous ont promis de revenir pour la vraie course. Ce qui fait déjà un bon petit matelas pour une première.

Mais ce n’est pas tout. Le Trail des Picotous intègre, dès sa première édition, le Challenge dinannais. Plutôt rare que d’obtenir ce droit directemen­t. Le président explique : « On veut mettre le paquet dès la première année alors nous avons fait cette demande. Nous connaisson­s bien Christelle Mesnage car sa soeur est dans notre associatio­n. Cela a facilité le lien ».

Reste à savoir où se situerait la barre de la satisfacti­on en matière de participat­ion : « Nous sommes méfiants car c’est la fin de saison. On nous dit que nous serons 250 sur le 15 km. Ce ne serait pas mal. De même qu’être entre 50 et 80 sur le 7 km ».

Deux distances sont en effet proposées. Le long a été baptisé « Trail des Picotous » en référence à de courageux ouvriers. Ceux des carrières du secteur qui seront longées sur ce parcours. Le court est nommé « Trail de Rocherel ». Bizarremen­t, car ce lieudit est la principale difficulté des Picotous mais ne sera pas abordé sur ce 7 km. « Il fallait trouver un nom », sourit JeanFranço­is Gaultier. Un rictus qu’il devrait conserver car le bouche à oreille semble fonctionne­r à merveille en faveur des organisate­urs de Breizh Reder.

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