Jean-Paul Martin à l’honneur
Militaire puis plombier, il recevra samedi la médaille de la reconnaissance de la nation.
Après une vie de labeur, consacrée au travail et à sa famille, Jean-Paul Martin recevra solennement le 11 novembre, des mains du maire de Lanrelas, Yves Lemoine, la médaille de la reconnaissance de la Nation. Ce titre est accordé aux titulaires de la carte de combattants.
Au Tchad
Jean- Paul Martin, né en décembre 1954, est natif de Loscouët-sur-Meu. Après avoir travaillé comme aide- familial dans les fermes alentours, pas payé mais tout de même déclaré, il s’engage dans l’armée de terre au 3e Rima de Vannes. Trois ans et demi dans cette unité pendant laquelle il est envoyé en 1974, avec ses camarades, soutenir l’armée tchadienne en proie à une guerre civile. Il fait partie des forces militaires françaises du Tchad basées sur la base aérienne de l’aéroport international de N’Djaména qui assuraient l’assistance technique sur l’aéro- port. Pendant les embuscades, il fut enregistré de nombreux tués et blessés français. Revenu en France, il termine son armée en 1976 comme première classe au 11e Rama de Dinan.
Retour dans sa commune natale de Loscouët, puis après six mois de travail chez Citroën, il apprend le métier de plom- bier-chauffagiste. Se retrouve alors à Lanrelas, employé dans l’entreprise Amice-Soquet dans laquelle il fait la connaissance de Christine qui deviendra son épouse le 1er septembre 1979 et qui lui donnera trois garçons.
Il s’en va ensuite travailler à la Coopérative laitière d’Illeet- Vilaine à Saint- Méen- leGrand pendant 13 ans, puis neuf années dans l’entreprise de plomberie lanrelasienne de Pierrick Lemoine, les dix années suivantes à la Coop Garun de Montauban- de- Bretagne en qualité d’agent d’entretien pour le matériel de l’usine. Suivront six années d’invalidité avant de prendre sa retraite le 1er août 2016, à l’âge de 62 ans.
Aujourd’hui, dans sa charmante demeure lanrelasienne, il coule des jours heureux avec son épouse, « tout en bricolant ».