Les contraintes de la gloire
À match exceptionnel, mesures exceptionnelles. Dimanche, les supporters des deux camps seront bien avisés de terminer leur déjeuner de bonne heure. C’est à 14 heures que sera donné le coup d’envoi après une décision fédérale tombée vendredi dernier. Mais ce n’est pas tout. Le septième tour, le premier de ceux gérés directement par la Fédération Française de Football, a ses contraintes. Et elles sont nombreuses, surtout pour un club plus habitué à en découdre au niveau régional.
Après avoir garé leur véhicule dans des parkings sécurisés, les supporters auront quatre files pour prendre leur billet. Mais ils seront bien avisés d’arriver avec une petite heure d’avance car chacun devra se soumettre à une fouille corporelle. Ensuite, le protocole dédié à la Coupe de France commencera vingt minutes avant le coup d’envoi. Un moment solennel qu’il ne faudra pas louper.
Les dirigeants ont tout fait pour que cette attente de l’événement se passe au mieux. Comme le relate Eddy Bertin, le président plancoëtin : « C’était un challenge d’avoir l’accord pour recevoir cette rencontre. Outre le périmètre de sécurité autour du stade qui nous est imposé, nous aurons aussi des vigiles, forces de l’ordre, pompiers et Samu. Nous avons aussi pensé à l’accueil bien en amont du match. Ainsi, la restauration sera ouverte à partir de midi. Cela devrait permettre de fluidifier les entrées aux guichets ». Cette rencontre a aussi permis au club plancoëtin de faire valider, et ce n’est pas une autorisation temporaire, par la Fédération et la Municipalité, une capacité d’accueil de 2 990 places. Contre 1 200 jusqu’alors. Un premier exploit…