Le village comme terrain de jeu artistique
L’exposition géante en plein air du Plessix-Balisson connaît un succès grandissant. L’association organisatrice émet de nouvelles idées pour 2018.
Au Plessix-Balisson, les événements organisés par la Balissade connaissent un succès grandissant. Une vingtaine de personnes étaient réunies samedi soir à la salle des fêtes pour l’assemblée générale de l’association.
Ce fut également l’occasion pour le bureau de revenir sur trois ans d’activité artistique.
Le président Thibault Rabiller explique : « Dès l’installation des artistes en 2015, la municipalité a invité les locataires à considérer le village comme un terrain de jeu artistique, ce qui fut fait. Les résidents artistes ont su créer des événements tout à la fois pour une offre touristique et aussi renforcer une proximité avec les administrés. C’est ainsi qu’est née l’idée d’une exposition géante en plein air imaginant les façades des habitations et les rues comme support. L’année 2017 marque une volonté de pérenniser les actions du jeune collectif et de trouver un mode de travail davantage axé sur la coopération et le savoir faire ensemble. »
L’association a aussi à coeur de tisser des liens « avec des artistes isolés, d’intégrer de nouveaux artistes, mais aussi les habitants qui ont toute leur place dans les projets futurs pour 2018. Il se passe quelque chose au Plessix, c’est comme cela que nous sommes perçus, le village est même parfois nommé village d’artistes. Il nous faut donc continuer à envisager nos projets avec les habitants, en resserrant les liens et en trouvant d’autres modes d’action » .
Pour la 4e édition des Balissades, en 2018, les habitants du village seraient invités à une sorte de parrainage, proposant 50€ à la maisonnée pour travailler avec eux le support de leur façade. Il est pressenti à la place des deux soirées concerts, une journée consacrée aux différentes activités artistiques. Il est également prévu de travailler sur l’ouverture d’un espace galerie avec des temps forts dans l’année, « Des vies d’atelier » . « A chaque changement de saison, il y aurait des expositions géantes en plein air, ajoute le président. On comprend que l’on a un rôle social, on est porté par cet élan-là. »
Une équipe de bénévoles a commencé à se former l’été dernier, prêts à apporter leur aide à la mise en place des projets.
A noter que trois ateliers d’artistes se libèrent, les baux de trois ans étant terminés, ils sont proposés à d’autres artistes.
« On a un rôle social »