Les parents, ces héros qui pédalent
Les vitraux de l’église Saint-Malo sont en péril. Pour un budget de plus d’un demi-million d’euros, quatorze seront restaurés en trois ans, dont cinq dès 2018.
Les « vitraux historiés » de l’église Saint-Malo, datant de la première moitié du XXe siècle, vont être restaurés. Ces vitraux ont la particularité de raconter les grandes heures de l’histoire religieuse de Dinan. Ils sont en péril, malgré les éléments de protection installés en 2014. Leur mauvais état est l’oeuvre du temps, mais aussi de jets de pierres volontaires, comme l’a déploré le maire Didier Lechien, lors du dernier conseil municipal. Pour lui, « il y a urgence à intervenir ».
45 % de subventions
Oxydation et déformation des armatures métalliques, éléments maçonnés à reprendre, supports inappropriés (ciment) à remplacer, morceaux de verre manquants… du fait de toutes ces « pathologies » , la restauration sera coûteuse. L’avant-projet détaillé, remis en novembre, évalue le budget nécessaire à presque 531.000€ HT. « Mais nous bénéficions de 45 % de subventions, par la Drac et la Région, soit 239.000€ » , précise Cécile Paris, adjointe en charge du patrimoine et des musées.
Le programme sera étalé sur trois années. En 2018, cinq
baies seront restaurées pour un montant estimé à 161.635€ HT.
Parmi celles-ci, « le vitrail de la guerre 14-18 et celui des époux de la Garaye, qui est
le plus abîmé » , ajoute l’élue. D’ici à fin 2020, pas moins de quatorze baies seront remises en état, et de nouvelles grilles de protections seront installées sur cinq autres vitraux. Le maire Didier Lechien imagine déjà les éclairer de l’intérieur, « ce serait un très beau spectacle » , dit-il.