Le train électrique servira aux petits-enfants
Quand Luc Texier, 62 ans, était enfant, s’il n’y avait pas autant de lumières qu’aujourd’hui, la magie de Noël était toutefois très belle. Luc, retraité à Fréhel, se souvient que la semaine avant l’arrivée du Père Noël, il y avait la décoration du sapin. « Je descendais avec mon père dans le jardin d’un château abandonné afin de récupérer de la verdure et, comme chaque année, couper discrètement une grande feuille de palmier en soleil pour l’embellissement de la crèche. Nous montions ensuite au grenier récupérer les cartons de décorations, le papier pour la crèche et déballer un à un les beaux et grands santons, tous soigneusement enveloppés ».
La cachette
Il se rappelle aussi avoir trouvé la cachette des cadeaux, sous
l’escalier, via une petite porte, et d’où il ressortait en tentant de
deviner le contenu. « Rassuré qu’il y ait un cadeau pour moi sous le sapin. Le plus beau cadeau était d’attendre la nuit de Noël, qui commençait par la messe et le repas de Noël en famille ». De son lit, lorsque le petit Luc entendait la porte de l’escalier s’ouvrir, il savait que le Père Noël était passé. Le grand-père qu’il est au-
jourd’hui, se souvient surtout de son château fort, d’un vrai arc avec des flèches, d’un train électrique et d’un grand circuit des 24 heures du Mans.
« Et comme tous les ans pour le matin de Noël, Tino Rossi entonnait Petit Papa Noël. Aujourd’hui, j’ai 62 ans et le train électrique resservira peut-être pour les petitsenfants