Pourquoi Nicolas Vanier soutient Patira ?
L’explorateur Nicolas Vanier a donc accepté de soutenir le projet de parc aventures « Patira » dans la forêt de Coëtquen. « Je l’avais rencontré au cinéma à Dinan lorsqu’il était venu présenter son dernier film. Je lui ai présenté notre idée. Il s’est montré intéressé. Nous sommes restés en contact. Depuis 15 jours, il a officiellement accepté de devenir notre parrain », explique Corinne Rabet, la présidente de « A l’asso de la forêt ».
Pourquoi parrainer le parc d’aventures Patira ? Dans une longue lettre, Nicolas Vannier s’en explique : « Tout ce qui peut participer à la prise de conscience des dangers qui pèsent sur l’environnement me semble intéressant. Quand une démarche ou un projet peuvent aider à recréer du lien avec la nature, j’ai envie d’y apporter mon soutien. »
« La nature ne doit pas être mise sous cloche »
[…] « Je suis favorable à des projets qui, comme le parc aventure Patira, contribuent à faire découvrir la forêt, ce qui y vit, y pousse, tout comme ceux qui l’entretiennent, gèrent l’espace avec bon sens tout en côtoyant et en respectant la faune et la flore. Quoi de plus logique que de donner à voir, à ressentir, à faire et à se distraire dans des endroits que l’on veut faire découvrir, aimer pour donner envie de les défendre. On ne protège que ce que l’on aime. »
« Pour les réconcilier, il faut donc surtout reconnecter l’homme à la nature. Défendre la création de Patira, dont la conception est réfléchie, respectueuse du milieu et de la forêt est, en ce sens, totalement justifié. Il faut arrêter de croire que l’absence totale de l’homme d’un milieu permet seule de le préserver. La nature ne doit pas être mise sous cloche et devenir un sanctuaire. Elle doit au contraire revenir dans nos vies car ce sera, pour nous tous, la meilleure façon de réapprendre à gérer les ressources qu’elle produit et à y prélever notre part, une part raisonnable et raisonnée. »
« Non, les hommes ne doivent pas être parqués dans des villes, ni les animaux contraints de vivre isolés dans des réserves, ni les arbres cantonnés à s’aligner dans des plantations. Là aussi, comme partout, la mixité est d’actualité et mérite d’être défendue ! »
« Que la forêt résonne des rires des enfants »
« Que la forêt résonne des rires des enfants, des cris émerveillés de leurs découvertes et des pas des promeneurs me semblent par ailleurs plutôt une bonne nouvelle pour les habitants, la région et tous ceux qui vivent et font vivre les villages proches… »