Patira : Bretagne Vivante précise
Via un communiqué Bretagne Vivante, Rance Émeraude tient à apporter les précisions suivantes à propos d’un projet de parc aventures à Saint-Hélen, dans la forêt de Coëtquen :
« Contrairement à ce qui est écrit dans l’article paru dans le Petit Bleu du 4 janvier 2018 (*), Bretagne Vivante n’a jamais donné un avis favorable au projet Patira. Elle a été conviée le 20 septembre 2016 par l’Office National des Forêts à une rencontre avec l’association «à l’asso de la forêt» pour une visite du site et une information sur le projet.
Bretagne Vivante qui intervient au titre de son expertise naturaliste a posé de nombreuses questions lors de cette rencontre : quelles raisons justifient que l’Office National des Forêts concède une grande parcelle forestière composée de hêtres et chênes, proche d’un habitat d’intérêt communautaire protégé ? Est-ce que les porteurs du projet ont conscience que les travaux prévus se situent à proximité de colonies de misebas de chauves-souris, espèces d’intérêt communautaire et que le site est dans l’aire de vie de ces colonies. Que les lisières de forêt sont des zones exceptionnelles en matière de biodiversité. Comment les impacts sur la nature et l’avifaune vont-ils être évalués ?
Une partie de la forêt va être fortement impactée par les installations, le parking, la restauration et les déchets : quelles mesures sont prévues ? Combien d’arbres seront détruits ?
Le projet aura-t-il un contenu pédagogique de qualité permettant au public de découvrir la valeur de la forêt et la place de l’homme dans la nature ?
Pour l’instant Bretagne Vivante est dans une position de dialogue vigilant. Elle pose la question de l’intérêt et du coût d’un tel projet mais ce n’est que lorsque le projet sera rédigé et les études demandées auront été publiées que l’association prendra position.
D’ici là personne n’est autorisé à parler en son nom. »
(*) L’exacte phrase incriminée : « Même la très inflexible association de protection de l’environnement « Bretagne Vivante » aurait donné son assentiment, assurent Corinne Rabet et Maël Félin, présidente et vice-président de l’association « A l’asso de la Forêt ».