Choisir l’avenir
NOM DE RÉGION: UN ENJEU AVANT TOUT ÉCONOMIQUE
A la suite d’une consultation dite “populaire”, le choix d’Occitanie s’est imposé lors du vote en assemblée plénière. Un choix qui va a l’encontre de la richesse économique et culturelle de la région.
Changer la carte de la région était déjà en soit un événement lourd de conséquence pour l’économie régionale avec ses fortes disparités. Force est de constater que l’enjeu pour notre territoire des Pyrénées Orientales est encore plus fort. Coincé entre deux zones économiques fortes que sont Montpellier et Toulouse, le choix d’Occitanie noie encore plus dans la masse notre bassin. Les acteurs économiques regrettent tous ce choix. En effet ils sont unanimes pour vouloir un nom mettant en avant les territoires et leurs forces. Ainsi Pyrénées-Méditerranée s’impose a tous. A tous, sauf a la présidente de région qui concède tou- tefois une possibilité d’ajouter une mention sous le nom Occitanie.
Les enjeux sont multiples et Le Petit Journal a voulu donner la parole a des acteurs politiques ou économiques concernées par le développement de l’activité économique. Ainsi nos entreprises qui se démènent au quotidien pour se développer. Les acteurs du tourisme, essentiel pour le département.
Le choix de la région ne peut pas être qu’identitaire comme le souhaite certains, mais il n’est pas non plus acceptable de ne pas mettre en relief les richesses territoriale de cette grande région. Lors de l’Assemblée Plénière qui s’est tenue à Montpellier le 24 juin 2016, le nom « Occitanie » a été adopté à 85 voix contre 60 par les élus régionaux. Carole Delga ne fait même pas le plein des voix de sa majorité sur cet acte fondateur de cette nouvelle région. Ce nom devra tout de même être validé par l’Etat.
Comme l’avait déjà dénoncé le groupe UEDC, le choix d’« Occitanie » est le fruit d’un marchandage électoral au sein de la gauche socialiste et vertrouge-vif, entre Carole Delga et Gérard Onesta.
Ce dernier est à l’initiative de cette coûteuse consultation, près d’un 1/2 million d’euros dont le résultat, au vu de la participation, est un véritable fiasco.
Au cours de cette session, Toulouse est confirmée comme capitale régionale et son Hôtel de Région devient le siège de l’exécutif. Montpellier quant à elle accueillera les Assemblées Plénières et les Commissions Permanentes, ce qui est contraire à la proposition de l’Union des Elus de la Droite et du Centre qui proposait un équilibre en répartissant les sessions dans les deux métropoles régionales et permettant ainsi de faire des économies.
Les Elus du groupe UEDC assumeront quant à eux leur pleine et entière responsabilité. Ils saisiront prochainement le gouvernement, en faisant valoir leur proposition de nommer définitivement notre collectivité territoriale « Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées », émanation des Régions d’origine et résumant parfaitement la diversité et la richesse de notre territoire.
Groupe UEDC - Opposition Régionale LanguedocRoussillon-Midi-Pyrénées