Démission et métropole touristique
Conseilé Communautaireé Perpignané Méditerranéeé Métropole
vement fait.
Il faut donc entendre des chiffres et des chiffres de recettes et de dépenses, puis la différence entre le fonctionnement et l’investissement. Et bien évidemment pour la majorité, ce compte administratif est la preuve de leur bonne gestion. Ce que semble partager comme vision le groupe réunissant l’ensemble de la gauche, qui ne posera aucune question, et le votera avec la droite. Malgé avoir insisté sur l’excèdent de plusieurs budget il faut souligner la situation budgétaire déficitaire de trois budget pourtant important d’un point de vue économique : Les transports (2.3M€) L’immobilier d’Entreprise (2.8M€) et les ZAC Habitat (95000€)
Au final que peut-on retenir ? La communauté de Perpignan Méditerranée n’a réalisé que 51.08% des investis- sements prévus et qu’elle n’a pas réalisé les recettes prévues puisqu’il manque 7 858 000 euros. Par contre, elle réalise parfaitement ces frais de fonctionnement puisqu’elle a un taux de réalisation de plus de 98 % !!
Et le bénéfice de l’exploitation se monte à 9.3 millions d’euros dont les 2/3 vont au fonctionnement de l’Agglomération.
Un déséquilibre d’1 M€ Monsieur Lemaire élu du groupe RBM explique pourquoi son groupe va s’abstenir. Il indique que si l’on regroupe l’ensemble des budgets qui sont aux nombres de 10, et que l’on ajoute les déficits des uns aux excédents des autres, alors il manque plus d’un million d’euros.
Au détour d’un bilan sur la voirie on découvre que le budget de l’agglomération reçoit pour plus 1.7 millions d’Euros par an des PV de stationnement de la ville de Perpignan. On découvre aussi que Perpignan représente 47 % des recettes mais seulement 38 % des investissements de voirie.
Une nouvelle superstructure
Avis de décès des Offices du Tourisme et annonce de la naissance d’une grande structure commune
Mais la plus grande surprise arrive avec la disparition des Offices du Tourisme de Canet en Roussillon, Toreilles, Saint Marie, Le Barcares, Rivesaltes et Tautavel. Ceux-ci deviendront des bureaux d’informations de l’office du Tourisme de la Métropole. Le Président Pujol reconnaitra que la décision a été difficile à prendre mais qu’il s’agit là, de la seule so- lution pour que les maires de ces communes puissent encore avoir une action directe concernant les décisions sur le tourisme. La création d’un nouvel établissement public gérant la totalité des compétences sur la promotion l’accueil sur l’ensemble du territoire.
Le montant d’une subvention à une pépinière d’Entreprises contestée
C’est sur ce dossier, portant une subvention de 30 000 euros qu’a eu lieu, le seul débat entre la gauche et la droite. Cette association, Pépinière d’entreprise Plein sud, a demandé une subvention pour son fonctionnement à hauteur de 40 000 euros, mais le Président se refuse à donner cette somme s’il n’a pas une meilleure connaissance du fonctionnement de cette structure et plus particulièrement sur les embauches a venir. Le Président J.M.Pujol en profite pour tacler son prédécesseur J.P.Alduy, dont il fut, quand même, vice président aux finances pendant quelques années. Pour lui l’époque des financements des associations sans contrôle est un temps révolu…
Le Maire de Cabestany propose lui, que l’on accepte cette demande de subvention de 40 000 euros, et il obtient le soutient du Vice Président- Maire de Pollestres, D. Mach.
Mais au final, la subvention sera bien votée.
La solidarité entre commune a quand même des limites
Le plus étonnant viendra d’une sérieuse altercation entre les membres de la majorité sur la répartition des subventions entre les communes ayant accepté le parc éolien sur le territoire de leur commune.
Les Maires de Saint Estève et de Baho réclament eux aussi leur part de ces recettes financières car ils sont impactés. « On participe à la solidarité pour les recettes, il serait normal qu’il y ai aussi une solidarité des subven- tions » selon Robert Vila.
Le refus de J.M Pujol fut net et sans discussion possible, mais inutile, car
au final, toute la majorité a voté pour, même ceux qui étaient contre. La seule abstention viendra du groupe RBM pour qui ces projets sont fondamentaux pour l’avenir écologique du territoire, mais qui regrette le manque de concertation.
La politique des grands frères de retour
Le dernier point d’importance a été la création de 8 postes de médiateurs pour les transports. Cette idée présentée par D.Mach en charge de la problématique transport, consiste à embaucher pour 3 ans, 8 personnes issus des quartiers, pour qu’ils amènent les jeunes à ne plus caillasser les bus. L’opposition représentée par X.Baudry s’oppose à la continuation de cette politique des grands frères et espère qu’au minimum on fera attention au casier judiciaire des nouveaux protecteurs.