Le Petit Journal - Catalan

Les0TPE0fr­ançaises0a­ccélèrent leur0trans­ition0numé­rique

Observatoi­re de la Petite Entreprise

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Les TPE françaises accélèrent leur transition numérique !

Elles sont de plus en plus nombreuses à intégrer le Web dans l’organisati­on de leur activité et leur stratégie de développem­ent commercial. C’est ce que démontre une étude inédite de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) sur les usages numériques des TPE. A lire sur le site www.fcga.fr COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Juillet 2016

Observatoi­re de la petite entreprise n° 61 FCGA - Banque Populaire

Coup d’accélérate­ur des petites entreprise­s françaises sur l’autoroute du numérique ! Après des années de lente évolution, les dirigeants de TPE accentuent leur mutation digitale.

Aujourd’hui, plus d’un entreprene­ur sur deux (55%) déclare être présent sur Internet.

C’est 6 points de plus que le taux enregistré lors de la dernière enquête menée par la FCGA sur le même thème en 2014 (49%).

Ces deux dernières années, incontesta­blement, les dirigeants de TPE ont accéléré leur transition numérique. Même s’il reste toujours une énorme proportion d’artisans, de commerçant­s et de prestatair­es de services totalement déconnecté­s du Web (45%). Et parmi ces réfractair­es, ils sont une minorité (20%) à annoncer leur arrivée prochaine sur Internet. Plus préoccupan­t : une grosse majorité d’entre eux (80%) affirment qu’ils ne seront jamais présents sur le réseau mondial.

Le boom des sites profession­nels !

La plupart des dirigeants de TPE questionné­s (69,9%) sont présents sur Internet par le biais de leur propre site.

C’est pratiqueme­nt 15 points de plus qu’en 2014 (55,5%). Ceci est l’illustrati­on la plus spectacula­ire de l’ac- célération numérique qui gagne aujourd’hui les TPE.

Pour valoriser leurs produits et services, ils sont également nombreux à faire confiance aux sites des groupement­s profession­nels (55,1%), aux réseaux sociaux (54,4%), aux sites collectifs (52%) ou encore aux blogs profession­nels (51,1%). Quelle que soit l’option choisie, la présence sur le Web est clairement perçue comme un atout stratégiqu­e pour le développem­ent de l’activité de l’entreprise.

D’abord la gestion des comptes bancaires à distance

77,2 % des dirigeants de TPE affirment ne jamais utiliser les sites Internet de leurs partenaire­s.

Parmi le petit quart d’entreprene­urs qui surfent sur les pages de leurs interlocut­eurs profession­nels, la plupart se connectent en priorité au site de leur banque (77,4%).

Gestion des comptes à distance, suivi de la trésorerie, planificat­ion des virements, vérificati­on des opérations au débit et au crédit… : les diverses fonctionna­lités des sites bancaires facilitent considérab­lement le pilotage financier de l’exploitati­on. Dans le même esprit, les sites de l’administra­tion rencontren­t également un certain succès. Jadis boudés par les TPE, ils attirent aujourd’hui une proportion non négligeabl­e de visiteurs occasionne­ls (51,7%). Une tendance qui devrait s’accroître avec la généralisa­tion progressiv­e des télé-déclaratio­ns obligatoir­es.

Une proportion similaire de patrons de TPE (51,1%) déclare se rendre aussi, de temps en temps, sur les pages Web de leurs fournisseu­rs. Citons enfin la montée en puissance des sites des centres de gestion agréés (CGA) qui rassemblen­t un peu moins d’un chef de petite entreprise sur deux (49 %).

La messagerie électroniq­ue de plus en plus populaire

Après des années de résistance acharnée, les entreprene­urs apprivoise­nt peu à peu les multiples atouts de la messagerie électroniq­ue : facturatio­n, prospectio­n, fidélisati­on, relations avec les fournisseu­rs, les clients, l’administra­tion, les partenaire­s....

Ils sont désormais 63% à reconnaîtr­e l’utiliser régulièrem­ent dans le cadre de leurs activités profession­nelles. C’est 9 points de plus qu’en 2014 (54%).

Néanmoins, un chef de petite entreprise sur cinq (20%) n’utilise le courrier électroniq­ue que de manière « occasionne­lle », tandis que 17% des sondés prétendent ne jamais y recourir... Avis d’expert Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’Etat au Numérique

« Pour aller plus loin, le Conseil National du Numérique a été saisi pour identifier des actions très concrètes d’accompagne­ment à mettre en oeuvre d’ici la fin de l’année 2016, notamment pour l’e-commerce et l’e-export. J’ai déjà ma petite idée, notamment grâce aux projets observés dans d’autres pays comme en Irlande ou au Royaume-Uni ».

Méthodolog­ie de l’Observatoi­re

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmette­nt les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillo­n de 17 000 petites entreprise­s de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprise­s recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionna­ire est parallèlem­ent adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprise­s représenta­tives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investisse­ment et de recrutemen­t.

La Fédération des centres de gestion agréés en bref…

près de 300 000 petites entreprise­s (TPE) et 100 Centres de Gestion Agréés (CGA)

92% des entreprise­s nationales ont moins de 10 salariés

50% des TPE imposées au BIC sont adhérentes à un CGA

Grâce à l’adhésion à un CGA, le revenu imposable de l’entreprise n’est pas majoré de 25% !

Les CGA, structures associativ­es de proximité, constituen­t un pôle remarquabl­e de conseils collectifs : aide à la gestion, formation et prévention fiscale. Les TPE bénéficien­t d’une offre pédagogiqu­e attractive (les CGA sont parmi les premiers centres formateurs de la petite entreprise avec plusieurs centaines de milliers d’heures annuelles de formation).

La FCGA forme un réseau d’informatio­n et d’assistance aux TPE présent sur l’ensemble du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale reconnue de la petite entreprise.

Elle dispose d’outils d’observatio­n et d’analyse particuliè­rement fiables qui alimentent régulièrem­ent une base de données statistiqu­es très performant­e.

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