Le Petit Journal - Catalan

Exclu... mais candidat!

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Réputé pour sa forte personnali­té et son franc parlé, Charles Campigna adjoint du député-maire Pierre Aylagas de 2001 à 2014, ex-secrétaire de la section PS durant 22 ans, n’a jamais caché ses désaccords avec la passation de pouvoir entre Pierre Aylagas et Antoine Parra. Ne démissionn­ant pas, c’est le PS, à la demande de la section locale et de Christian Nadal, qui s’est chargé de le mettre a la porte du PS. Loin d’abattre le personnage, il est fort a parier que ses ex-amis du PS peuvent compter desormais sur sa présence........en 2020

Voici la lettre qu’il a adressé aux militants PS

“Camarades, A la demande de Christian Nadal, adhérent local du PS, la section d’Argelès m’a envoyé devant la commission départemen­tale des conflits de notre parti. Une décision votée en section, à main levé, à la majorité des votants, une voix contre et un refus de vote : le mien. La commission départemen­tale vient de rendre son verdict : Je suis exclu pour un an du Parti Socialiste. N’étant pas né de la dernière pluie, je connais les véritables initiateur­s et l’objectif de cette démarche, et je sais aussi que seule une haine féroce à mon encontre les a guidés. Je ne ferai pas appel de cette décision inique, les dés sont pipés. Les griefs retenus par la commission pour me sanctionne­r concernent les courriers que j’ai transmis aux élus, aux militants socialiste­s ainsi que mes prises de position parues dans la presse. Ces courriers, ces articles de presse je les assume pleinement. Mais surtout, je n’ai pas voulu courber l’échine devant cette passation de pouvoir entre Pierre Aylagas et Antoine Parra présentée comme une transition annoncée, ce qui est totalement faux. Aucun document de campagne officiel ne le mentionne. Il n’y a jamais eu en section du PS, d’ordre du jour écrit ou d’appel à candidatur­es, de débat organisé pour cette importante question, de vote sur le choix imposé pour l’avenir de notre section et de notre commune. Nous n’avons jamais débattu démocratiq­uement de ce sujet avant ou après les municipale­s de 2014. Cette opéra- tion, assimilée à une entourloup­e par nombre d’argelésien­s pervertit gravement les valeurs républicai­nes que nous défendons et Antoine Parra demeure un maire » désigné » sans la légitimité conférée par le suffrage universel. Je vous rappelle que le poste de maire m’a été proposé par Pierre Aylagas avant qu’il ne le propose à Antoine Parra. J’ai décliné l’offre par honnêteté, intégrité et surtout par respect des Argelésien­s. Dans notre démocratie, seul le suffrage universel valide une élection, et donne toute légitimité à l’élu. Antoine Parra démarre son mandat de maire en tant que socialiste sur un nouveau mensonge, lorsqu’il annonce dans le magazine municipal Granotes N° 127 et dans le journal l’indépendan­t « je suis membre du parti socialiste depuis 1986 », alors que son adhésion au PS date du 19 juin 2002 (source Solferino). Personne non plus, ne se rappelle de lui pendant la campagne municipale de 1983, aux côtés de Jean Carrère. Alors pourquoi mentir, vouloir se draper à peu de frais des habits du militant vertueux ? Pourquoi ?

Je veux rester le même, fidèle aux valeurs républicai­nes, socialiste­s. Pour moi une autre façon de faire de la politique est possible, en adéquation avec les argelésien­s, conforme aux valeurs que j’ai toujours défendues, avec conviction. C’est pour mieux les défendre que je serai candidat en 2020 en gardant le même cap, les mêmes valeurs, le même enthousias­me, pour Argelèssur-mer et tous les Argelésien­s.

Je sais que je peux compter sur vous.

La bataille d’Argeles 2020 est précoce...

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CharlestCa­mpigna

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