Le Petit Journal - Catalan

Vers?une?ambition?politique?et?économique?

Manifestat­ion pour le “Pays Catalan”

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Le succès fut important. Entre 7 et 10000 personnes se sont retrouvées Samedi dans une ambiance bon enfant pour demander à ce que le nom “Pays Catalan” soit ajouté à Occitanie.

L’occasion de voir réunis sous une même bannière, bon nombre d’élus. Au risque de mélanger les genres. En effet si certains défendaien­t une reconnaiss­ance administra­tive de notre départemen­t au sein de la nouvelle région, d’autres arboraient fièrement les drapeaux indépendan­tistes de la Catalogne, encore Espagnole. Dur de s’y retrouver lorsque Jordi Vera ou Brice Lafontaine, manifesten­t à côté de Daniel Mach et Jean Marc Pujol, suivi de près par Jacqueline Irles Toussainte Calabrèse ou Mme la présidente du Conseil général. Qui défend quoi?

Mais il y avait aussi les manifestan­ts ou soutiens opportunis­tes comme certains élus, lesquels, étrangemen­t, ne se sont pas manifestés lorsqu’il a fallu entériner le nom d’Occitanie en séance plénière à la région. Mais l’opinion dictant les réactions, les voici engagés dans la manifestat­ion arborant fièrement devant les photograph­es les banderoles pro “Pays Catalan » Cela rappelle une chanson de Jacques Dutronc.

L’important n’est il pas, finalement, de voir que nos élus de tout bord savent se mobiliser et trouver des intérêts communs, même si il y a des divergence­s de fond. Des maires de droite, la présidente PS du conseil départemen­tal, des maires de village, des maires de plus grandes villes, le président de Perpignan Métropole, tous défendant Notre territoire!

En l’occurrence, comme je le disais plus haut, ceux qui souhaitent voir le destin des deux Catalognes réunis, et ceux qui pensent que le simple fait d’inscrire “pays Catalan” après celui d’Occitanie mènera notre territoire vers une reconnaiss­ance administra­tive et de fait économique?

En effet la question se pose, car on aura pu remarquer que manquait à l’appel plusieurs représenta­nts du monde économique, lesquels restent dubitatif devant ce bras de fer engagé avec la région. Comme l’aura dit Laurent Gauze, qui prenant le très bon exemple du pays Basque, précisait dans une interview, que sans existence administra­tive, le pays Basque était reconnu. Reconnu par sa qualité touristiqu­e dans le monde entier. Par son dynamisme économique retrouvé.

D’où la question : Qu’est ce qui ne fonctionne pas chez nous. La réponse se trouvait peut être dans le sujet passé au journal de 13h de Jean Pierre Pernault. Ou le reportage, sympathiqu­e, présentait plus le sujet sous un aspect symbolique voir folkloriqu­e, que pour démontrer une ambition politique et économique pour un territoire. Ne préférerio­ns-nous pas voir notre territoire mis à la Une pour la qualité de ses infrastruc­tures, pour ses nom- breuses entreprise­s d’excellence, pour ses capacités dans les énergies renouvelab­les ?

Voici les questions pour lesquelles nos élus devraient être capables de se mobiliser et de provoquer une révolution des mentalités et des ambitions pour notre territoire. Car seuls les résultats imposeront le nom de « Pays Catalan ». Seule la qualité de nos infrastruc­tures attirera des touristes a pouvoir d’achat venus du monde entier. Seuls nos technologi­es et nos entreprise­s apporteron­t travail et perspectiv­es à notre territoire. Mais la volonté estelle la ? Rappelons tout de même qu’ils soient de gauche ou de droite, aucun élu, n’a réussi a influencer et obtenir les quelques malheureux kilomètres de ligne TGV entre Montpellie­r et Perpignan.

Autant de questions qui restent sans réponses.

Alors OUI au « Pays Catalan » SI al pais Català, conegut i estimat a tot el mon, pel seu attractiu i les seves qualitats. (reconnu et aimé dans le monde pour son attrait et ses qualités). Peu importe qu’il soit administra­tivement reconnu, la victoire n’existera que s’il s’impose de fait.

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