Le Petit Journal - Catalan

Pas de... ou ras le bol

La différence entre l’homme politique et l’homme d’état, c’est que le premier pense à sa réélection, l’autre à la prochaine génération

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PAS DE... ou RAS LE BOL?

James Clarke l’a bien dit: “la différence entre l’homme politique et l’homme d’état, c’est que le premier pense à sa réélection , l’autre à la prochaine génération.”

A la veille des élections, le Président de la République va faire un cadeau d’un milliard aux contribuab­les. En fait il va éviter de leur prendre de l’argent qui est à eux! Quel cadeau! Comment peut-on soutenir que la France est en déficit et faire des cadeaux ou des dépenses inutiles? Comment peut-on faire un cadeau avec l’argent des autres? Nous prendrait-on pour des niais? ou alors, on a gouverné la France en dépit du bon sens, à l’aveuglette, en comptant sur la chance,et on déclare à la fin: “je n’ai pas eu de bol!”. Est-ce une excuse acceptable par ceux qui ne jouent pas mais qui travaillen­t? Un pays comme la France peutelle compter sur “le bol” plutôt que sur la compétence de ses dirigeants? Gouverner n’est-ce pas prévoir?

Ce cadeau, c’est bien le Président en exercice, candidat à sa succession qui le fait, au détriment peut être de ses petits camarades du parti qui lèvent le nez avant la primaire. Est-ce que cela rentrera dans les comptes de campagne?

De Gaulle l’a bien dit, le cancer de La France ce sont les partis politiques, quels qu’ils soient, aussi bien ceux de droite que de gauche. Comment peut-on contenter tous les militants dont beau- coup ne militent que pour essayer de trouver une reconnaiss­ance, sinon des avantages ou des protection­s. Faites le ménage! (on ne citera personne, car ils sont aussi nombreux à droite qu’à gauche et ont même le culot de se présenter aux suffrages!)

Certes, il y a certaineme­nt des “purs” et c’est peut être parmi ceux-là que se trouvera celui dont le pays a besoin. Celui qui ne verra que l’avenir de ses concitoyen­s, la grandeur du pays. Peut être, hors des partis et poussé par de nauséabond­es reconnaiss­ances, il ne pensera pas dès la première session parlementa­ire à augmenter immédiatem­ent le salaire des élus de la nation. Mais bon sang comment le reconnaîtr­e aujourd’hui dans cette fange politique?

Personnell­ement, j’aurais bien aimé que la baisse des impôts, nécessaire après tant d’augmentati­ons, soit compensée par une diminution des émoluments et surtout du nombre des élus inutiles, incompéten­ts et grassement payés.

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J-P Martin (Rabouillet)

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