Bientôt de la nourriture connectée…
Internet change-t-il notre manière de manger ? Les rayons alimentaires ne débordent pas encore d’aliments connectés, mais certains industriels commencent à exploiter les possibilités des nouvelles technologies.
Le « web peut donner des informations sur les produits que nous mangeons », explique Xavier Terlet. L’exemple le plus classique est l’usage d’un Qr code sur une bouteille d’huile d’olive ou un paquet de nouilles qui permet de donner accès à des informations complémentaires, comme la traça- bilité complète du produit ou des recettes à base de cet ingrédient.
Les produits « connectés » sont encore peu nombreux sur le marché, selon le fondateur d’Xtc world innovation, qui cite le « biscuit connecté » (groupe Poult) : une application à télécharger permet de voir et d’entendre le message délivré sur le biscuit en réalité augmentée et de recevoir des informations thérapeutiques sur son téléphone. « Les nouvelles technologies peuvent aider à produire ou à personnaliser les aliments », ajoute Xavier Terlet, avec un exemple : Lilo, votre jardin d’intérieur (Prêt à pousser). Il s’agit d’un « kit pour faire pousser ses herbes aromatiques à domicile, totalement connecté en lien avec une application mobile pour régler la puissance du cycle lumineux » de la Led éclairant le dispositif.
Et demain, l’imprimante 3D pour la nourriture ? Quatre consommateurs sur dix souhaiteraient l’utiliser dans un avenir proche ou lointain, surtout en Asie, au Moyen-Orient et en Espagne, selon l’enquête Tns Sofres pour le Sial.