Une franchise nouvelle génération
« Aujourd’hui, ce qui fonctionne pour le client, c’est le multiservices. Et la municipalité, elle, veut un lieu de rencontres, d’animation pour le village. » Partant de ce constat, le bistrot de village doit se diversifier, se réinventer.
Le hic, c’est que malgré leur volonté d’accompagner des projets ou de limiter l’hémorragie, les élus locaux qui s’investissent sont souvent démunis.
Proposer un plat du jour le midi, servir de dépôt de pain, de relais de poste, de traiteur, de distributeur, de point presse… « Les besoins spécifiques des territoires seront identifiés afin de savoir quels types de services pourront être proposés »
Cette formule, déjà testée entre autres dans l’Aveyron ou le Cantal, prévoit ainsi de s’articuler autour d’un café, d’un hôtel ou d’un restaurant et fonctionne sur le principe de la franchise, avec un droit de regard de la commune si celle-ci est partie prenante du projet. « Dans ce système, l’exploitant pourra bénéficier du réseau de partenaires pour développer son activité. Et un inventaire des aides et des possibilités de financement » sera dressé. Le pack inclut même une aide à la communication et à la signalisation…» Car l’idée, c’est de maintenir du commerce de proximité, mais aussi que les exploitants puissent en tirer un salaire décent et que leur projet soit économiquement viable », insiste l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie
L’UMIH espère pouvoir généraliser son concept à toute la France début 2017.