De plus en plus de travailleurs pauvres demandent de l’aide
Plus de 20 % de la population des Pyrénées-Orientales vit en dessous du seuil de pauvreté. Les associations solidaires accueillent aussi des personnes démunies, même en travaillant.
Ils sont nombreux à avoir moins de 4 ? par jour pour (sur) vivre Vrai
Globalement, les ressources des ménages accueillis par les associations d’entra-aide sont en nette baisse. Près des trois quarts ont moins de 4€ par jour pour vivre : se nourrir, se vêtir, se déplacer, avoir des loisirs, faire face à l’imprévu. En moyenne, les ménages réalisent 556 € d’économie sur trois mois, en payant 30 % moins cher les produits.
Ces associations aident aussi des ménages qui ont dû faire face à un accident de la vie : la perte d’un emploi, un arrêt maladie prolongé, la panne d’un véhicule. Les demandeurs sont tous sans emploi ? Faux
L’on accueille de plus en plus de personnes seules et des ménages avec enfants. Et près de la moitié ont un salaire.
L’on rencontre de plus en plus de travailleurs pauvres, des retraités, des familles monoparentales, des demandeurs d’asile et quelques étudiants. Le Secours catholique note aussi une hausse du nombre de travailleurs pauvres. La hausse des demandes ne concerne que certains territoires. Faux
Les demandes augmentent de partout, rural ou urbain le taux de pauvreté dans le département est exactement le même pour les personnes vivant à la ville ou à la campagne (20,4 %). Les Restos du coeur s’attendent encore à une très grosse campagne L’aide n’est pas seulement alimentaire. Vrai
Récemment, par exemple, une association a aidé un jeune couple pour payer les frais d’obsèques à la suite du décès de leur bébé. « Certaines personnes ont des dettes de 1 000 €, 1 500 €. Bien sûr on ne peut pas les payer. Mais on les oriente vers les bonnes personnes et on peut donner un coup de pouce.»
Les bénévoles essayent aussi de faciliter l’accès aux loisirs, aux soins et à l’hygiène. Les Pyrénées-Orientales est le département où l’on dénombre le plus de pauvre. Presque
C’est un triste record mais les chiffres sur les taux de pauvreté en 2011 sont dur pour notre département où 92 000 personnes vivent en dessous-du seuil de pauvreté. C'est-à-dire qu'elles vivent avec moins de 977€ pour une personne seule, 1466€ pour un couple sans enfant ou encore 2 052€ pour un couple avec deux enfants. Un pourcentage de 20,4 % évidemment bien supérieur à la moyenne nationale (14,3 %), mais pas si éloignée de la moyenne régionale (19,6 %). En France, seuls les départements de l'Aude (21 %), du Pas-de-Calais (20,7 %) et de la Seine-Saint-Denis (24,8 %) font pire.