Le Petit Journal - Catalan

Le gibier, ennemi des conducteur­s

Chaque année, à l’automne, le nombre d’accidents impliquant du gibier augmente. Ces dernières semaines, plusieurs collisions ont notamment été recensées. En 2015, au moins 60 ont été tués après avoir percuté des véhicules dans le départemen­t.

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Depuis fin octobre, les accidents impliquant du grand gibier, notamment des sangliers, se multiplien­t sur les routes des Pyrénées-Orientales. Plusieurs automobili­stes en ont fait les frais, y compris sur les grands axes de circulatio­n.

Pour autant, ils ne sont pas nécessaire­ment plus fréquents que lors des années précédente­s. C’est essentiell­ement dû à la saison. À l’au- tomne et au printemps, les accidents sont toujours plus nombreux en raison de la chasse et de la présence de ramasseurs de champignon­s. À l’inverse, au moment des naissances, le gibier est moins mobile.

Plus de chevreuils que de sangliers tués par collision

Pour l’heure, aucun chiffre n’est disponible pour l’année 2016. Mais on estime que 60 sangliers au moins ont été tués dans des collisions en 2015. C’est en dessous de 2014 mais davantage qu’en 2013. Ces chiffres doivent cependant être maniés avec précaution. Ils reposent sur les observatio­ns faîtes par les chasseurs qui font remonter tous les cas de mortalité de grand gibier hors chasse. Il se peut donc qu’un sanglier soit tué dans une collision mais ne soit pas retrouvé.

Par ailleurs, cette espèce animale n’est pas la première victime des routes. En 2015, les chevreuils sont plus nombreux à mourrir dans des collisions. Il peut même arriver que celà arrive à des cerfs.

Le chevreuil est le grand gibier le plus présent dans tout le départemen­t. Le sanglier est présent partout aussi mais les densités de population varient selon les endroits, il n’en reste pas moins que sa population a plus que doublée ses dernières années.

Quant au cerf, il ne se trouve généraleme­nt dans les zones forestière­s.

 ??  ?? En cas de collision avec un sanglier ou un chevreuil, les automobili­stes peuvent garder l'animal pour leur consommati­on personnell­e. Ils doivent néanmoins prévenir la gendarmeri­e ou l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage, faute de quoi...
En cas de collision avec un sanglier ou un chevreuil, les automobili­stes peuvent garder l'animal pour leur consommati­on personnell­e. Ils doivent néanmoins prévenir la gendarmeri­e ou l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage, faute de quoi...

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