Le département chute de quatre places
L’hebdomadaire La Vie a publié son palmarès annuel de l’écologie
Quatrième l’année dernière, ex-aeco avec les Pyrénées-Orientales, la Loire-Atlantique a remporté, cette année, le palmarès de l’écologie, établi chaque automne depuis dix ans par l’hebdomadaire La Vie (1).
Notre département n’a en revanche pas connu la même fortune puisqu’il recule de 4 place en 8e position. En Languedoc-Roussillon, l’Hérault termine sur le podium à la troisième place alors qu’ils étaient second en 2015.
Le département termine à égalité avec les Côtes-d’Armor, juste devant les Pyrénées-Atlantiques.
Le département figure donc dans la bonne moyenne, mais les moyennes, il faut parfois s’en méfier.
Prenons, par exemple, la transition énergétique. C’est, selon La Vie, l’un des points forts du département.
Dans ce domaine, il termine à la 3e place nationale. Un accessit mérité grasse aux nombreuses éoliennes.
La situation, en revanche, est un peu plus compliquée quand on s’attaque à l’agriculture biologique : le département tombe à la 25e place de la catégorie.
C’est compliqué, aussi, quand on regarde du côté de la qualité de l’air.
Un bon point tout de même pour ce qui est de la consommation durable. Là, le classement a notamment été réalisé à partir du nombre d’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) actives sur le territoire. Les Pyrénées-Orientales, 17e, en compte neuf…
L’éco-tourisme, une valeur d’avenir pour le département ? Descendons encore un peu plus bas : voici la protection de la biodiversité.
Le Gard domine la hiérarchie, très loin devant les Pyrénées-Orientales, seulement 57e. Attention, il ne s’agit pas de juger de la qualité de la biodiversité. Parce que les espaces naturels existent bien, la faune sauvage est là aussi. Seulement, il s’agit d’évaluer les actions mises en place pour les préserver. Pour le coup, les efforts sont trop anecdotiques.
La même dynamique explique la 29e place des actions engagées dans le cadre de l’Agenda 21. On a beaucoup d’atouts dans le département, on manque juste d’actions volontaristes. Chez nous, l’éco-tourisme est sous-développé, alors qu’il pourrait être une source d’emplois.
Avec un peu plus de courage, d’anticipation, les Pyré- nées-Orientales pourraient bien être à la pointe et devenir, pourquoi pas, le premier département réellement vert de France.