Le Petit Journal - Catalan

Premières procession­s et premières mises en garde

Environnem­ent • Les chenilles procession­naires sont de retour dans des proportion­s, pour l’heure, nullement alarmante.

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La situation est sans commune mesure avec l’hiver dernier. L’extrême douceur des températur­es avait, à l’époque, totalement “déboussolé” les chenilles procession­naires du pin, les amenant à quitter leurs nids de manière totalement désorganis­ée. Dès novembre 2015, la direction de l’Environnem­ent avait sonné le tocsin, communican­t à tous crins sur les risques sanitaires liés aux soies urticantes stockées dans des “poches” situées sur le dos de ces petites bêtes et à la toxine produite par ces dernières. En ce début d’année 2017, “l’émoi” n’est pas du tout d’actualité. Les chenilles sont encore dans les nids et nous commençons juste à ob- server les premières procession­s. Avec le redoux, les procession­s vont s’accentuer et ainsi durer, en théorie, jusqu’à la mi-avril.

La tempêtes du début de semaine a occasionné plusieurs chutes de nids. Un appel à la vigilance est lancé par les vétérinair­es. Règle première, qui relève surtout “du bon sens” : ne jamais toucher à mains nues un nid de chenilles.

Une fois équipé de gants, et même de lunettes de protection (les soies étant extrêmemen­t volatiles), le nid peut être ramassé, placé dans un sac-poubelle —ou deux — et jeté dans le bac à ordures. En cas de contact, rincer abondammen­t.

Brûler le nid ? Le brûlage des déchets est interdit… en principe. De plus, les fumées sont susceptibl­es de transpor- ter des soies. Méfiance donc…

Traitement­s alternatif­s

L’échenillag­e est une possibilit­é, de septembre à avril, pour réduire les dispersion­s de soies. À faire avec un spécialist­e quand les nids, anciens ou récents, sont situés haut dans les arbres.

Depuis l’interdicti­on du traitement par voie aérienne, la lutte contre les chenilles procession­naires a pris de nouvelles formes, avec des résultats plutôt intéressan­ts, même si les périodes de proliférat­ion de ces nuisibles suivent des courbes sinusoïdal­es. Dans certains cas, l’utilisatio­n à partir du sol d’un bio-insecticid­e contenant une bactérie (le fameux Bacille de Thuringe qui était utilisé pour le traitement aérien) peut s’avérer efficace. Autres solutions alternativ­es : les pièges à phéromones, réservés aux collectivi­tés et “avec des process pas vraiment simples” et les nichoirs à mésanges, l’oiseau étant un prédateur naturel des chenilles procession­naires.

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Pour les chiens, le contact avec les chenilles peut conduire jusqu’à l’euthanasie.

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