Le Petit Journal - Catalan

Disparues de la gare de Perpignan: le procès prévu du 5 au 30 mars

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Le procès de Jacques Rançon, accusé de deux assassinat­s, d'une tentative d'assassinat et d'une tentative de viol à la fin des années 1990 à Perpignan, a été fixé du 5 au 30 mars 2018, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Dans ce dossier, connu comme celui des "disparues de la gare de Perpignan", M. Rançon avait été renvoyé devant les assises en janvier. L'avocat des parties civiles, Me Étienne Nicolau, a confirmé ces dates d'au- dience à l'AFP.

Né près d'Amiens, M. Rançon, ancien cariste-magasinier d'une cinquantai­ne d'années au lourd passé de délinquant sexuel, avait été confondu en 2014 par son ADN.

Il est poursuivi pour les assassinat­s de deux jeunes femmes: il a avoué avoir tué Mokhtaria Chaïb, retrouvée atrocement mutilée le 21 décembre 1997 dans le quartier de la gare.

Il a aussi reconnu le viol et l'assassinat de Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé fin juin 1998, dans des conditions similaires.

Le suspect devra aussi répondre d'une "tentative d'assassinat" ayant eu lieu le 9 mai 1998, également à Perpignan: une jeune femme alors âgée de 19 ans avait reçu plusieurs coups de couteau au ventre, manquant de peu d'être égorgée avant de réussir à échapper à son agresseur.

Il a également été mis en examen plus récemment pour une tentative de viol le 10 septembre 1997, au lendemain de son arrivée à Perpignan.

Selon l'accusation, Jacques Rançon aurait tenté de violer une jeune fille, alors qu'il venait de s'installer dans un petit hôtel du quartier de la gare de Perpignan.

Il venait alors de sortir de la prison d'Amiens où il avait passé cinq ans derrière les barreaux pour le viol d'une jeune femme.

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