Les écoles relativement épargnées
Sage précaution, peu de communes ont recours aux contrats aidés pour faire fonctionner les écoles. Pour l’entretien, l’animation ou la restauration, les agents sont rémunérés à 100 % par la ville. Aucun souci à se faire de ce côtélà, alors ? Pas tout à fait. D’abord parce que l’Éducation nationale a ses propres postes, dont certains peuvent être en contrat aidé. Ensuite parce que les nouvelles activités périscolaires (Nap), mises en place depuis la rentrée 2014, sont, elles, assumées en partie par le monde associatif.
Mais là encore, c’est la ville qui prend en charge la grande majorité des dépenses, entre 75 et 80 %. Cet encadrement-là est aussi assuré par des agents de la ville à temps complet ou à temps partiel. La pluspart des communes, ne fait pas appel à des emplois aidés que pour les activités périscolaires. Du moins pas pour la partie qui la concerne directement. Car des partenariats ont pu être noués avec des associations – parmi lesquelles des centres sociaux – qui, elles, ont parfois recours aux emplois aidés. Pour l’ins- tant, peu d’alertes, ni de remontées chiffrées, mais il peut y avoir des répercussions sur la vie des écoles dans le temps des NAP. Des incidences qui resteront limitées, puisque les associations ne supportent que 20 à 25 % du coût.
Mais le coup d’arrêt est déjà sensible ailleurs comme dans le recrutement par les communes d’agents en contrat aidé. L’aide de l’État est indispensable. En juillet, le couperet est tombé, plombant définitivement ce type d’action.