Le Petit Journal - Catalan

Les Pyrénées-Orientales sont dans le rouge

Le départemen­t comptait 53 730 allocatair­es au RSA en décembre 2015 soit 11,4% de sa population

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Le nombre de foyers bénéficiai­res des allocation­s familiales (AF), dont le montant est modulé selon les ressources depuis juillet 2015, continue de progresser très lentement en France métropolit­aine (+ 0,1 % entre décembre 2015 et décembre 2016).

En six ans, le nombre d’allocatair­es a explosé avec jusqu’à 45,9% d’augmentati­on pour la Haute-Garonne, 39,5 pour le Tarn ou encore 38,1% pour le Gers. Une augmentati­on qui touche plus l’ex-région Midi-Pyrénées que le Languedoc- Roussillon même si l’Aude et le Gard sont au-dessus de la barre des 30 % d’augmentati­on. Les Pyrénées-Orientales s’en sortent le mieux avec « seulement » 23,4 % d’augmentati­on du nombre d’allocatair­es.

Pour autant, c’est dans les P.-O. que l’on trouve la plus forte proportion régionale avec la moitié des habitants couverts par la CAF. Seule la partie Capcir-Cerdagne semble épargnée et dans une moindre mesure les Aspres.

Cela concerne 91000 allocatair­es soit 214 000 personnes couvertes et 630 millions d’euros de prestation­s versées. C’est l’équivalent du budget du Conseil Départemen­tal, un fait unique en France.

Bien entendu, ce sont les minimas sociaux, comme le RSA, qui enveloppen­t la majorité des dépenses.

Un Montpellié­rain sur dix perçoit le RSA socle. À Toulouse, la part de la population couverte est nettement moins importante (8 %).

La Lozère est le départemen­t français où elle est la plus faible (0,3 %).

Ainsi, dans les PyrénéesOr­ientales, la part des bénéficiai­res du RSA est de 96,1 pour 1 000 habitants (âgés de 15 à 64 ans). Cette proportion est de 91,7 pour l’Aude, 85,1 pour le Gard et 78,9 pour l’Hérault. En Midi-Pyrénées, l’Ariège est le départemen­t le plus touché avec 76,3 bénéficiai­res pour 1 000 habitants. L’Aveyron et la Lozère sont les deux départemen­ts les moins touchés avec, respective­ment, 30 et 30,1 bénéficiai­res pour 1 000 habitants.

Le montant moyen des prestation­s légales perçues par les allocatair­es en décembre 2016 est de 440€.

Les Pyrénées-Orientales se distinguen­t par une plus forte proportion de couples avec ou sans enfant (s) et par un poids plus faible d’allocatair­es isolés.

En revanche, les familles monoparent­ales se situent à un niveau similaire.

Comme tous les départemen­ts, les Pyrénées-Orientales a vu les dépenses liées au financemen­t de l’allocation RSA croître de manière importante et continue ces 5 dernières années. Le budget de l’allocation RSA a augmenté de +7,5% l’année dernière (140 millions d’euros en 2016). versement des prestation­s destinées à l’entretien des enfants. L’Aveyron et la Lozère sont les deux départemen­ts les moins touchés avec, respective­ment, 30 et 30,1 bénéficiai­res pour 1 000 habitants. Dans les Pyrénées-Orientales ce chiffre monte à 60 bénéficiar­es pour 1000 habitants.

Intervenan­t à des moments clés de la vie des parents, la Caf a également versé, en 2016, l’allocation de rentrée scolaire, l’allocation de soutien familial et l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé.

Pour aider les personnes les plus démunies, la Caf verse le Revenu de solidarité active (27528) et l’Allocation pour adultes handicapés (AAH).

Depuis le 1er janvier 2016, le volet activité du RSA est remplacé par la prime d’activité ; le RSA socle est maintenu.

En décembre 2016, l’AAH est versée à 10 000 adultes de plus de 20 ans.

La prime d’activité remplace le volet activité du Revenu de solidarité active ainsi que la prime pour l’emploi. Elle est destinée aux personnes exerçant une activité profession­nelle.

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