Ras le bol d’un agriculteur
La liberté des uns commence la ou s’arrête celle des autres
Depuis quelque temps, le territoire devient une véritable décharge.
Depuis quelques temps, le territoire de Pia devient une véritable décharge. Des tas de gravas, des encombrants, des déchets en tout genre, des troncs de palmiers, fleurissent aux quatre coins de nos exploitations. Sans parler des carcasses de véhicules brûlés, spectacle devenu quasi-quotidien. Devant toutes ces incivilités et un manque totale de réactivités de notre autorités et de la municipalité, qui en d’autres temps (période électorale...) nous avez promis un quadrillage du territoire avec promesse de caméras de surveillance, ce que je pense mettre en place à titre personnel sur mes parcelles car trop souvent victimes de dégradations, de vols de matériels de pompage à répétition, vols d’arbres fruitiers, vols de légumes, vols de bâches de tunnels, et autres délits qui nous gâches l’existence.
Le métier d’agriculteur n’est déjà pas chose facile, pénibilité et contraintes sont notre quotidien, alors que nous essayons d’améliorer la qualité de nos produits et conduisons nos productions afin de convertir notre exploitation en Bio, que faisons face depuis toujours à la concurrence déloyale des pays comme l’Espagne ou encore le Maroc, comment rivaliser avec des pays qui rémunèrent leurs ouvriers à 5€ de l’heure.
LA France étant un état de droit mais le droit ne s’applique pas à la part des français se levant tôt pour aller « gagner leur croûte » honnêtement et payer leurs impôts, le tout en subissant des contrôles comme si nous étions des voyous.
Messieurs, je pense que vous vous trompez de camps, « la liberté des uns commence la ou s’arrête celle des autres, et le désordre c’est l’ordre sans le pouvoir ». Si nos politiques servent encore à quelque chose, ils devraient s’en rappeler. À bon entendeur, salut. Jacques Gaux