Le Petit Journal - Catalan

Un premier état des lieux dans le départemen­t

L’acquisitio­n de ce type de véhicule pourrait se développer. À condition de trouver des bornes où les recharger

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Brancher sa voiture tel un vulgaire aspirateur ? Voilà qui n’est point entré dans les moeurs aveyronnai­ses.

Pourtant , la voiture 100% électrique existe -Renault, Peugeot, BMW… nombre de constructe­urs en proposent - est peut-être une solution à la pollution atmosphéri­que, avec quelques réserves sur l’aspect environnem­ental (lire "Voiture nucléaire?" ci-dessous). "Nous sommes sur un marché de niche, cela ne représente chez nous que 1% de nos ventes, assure le concession­naire Volkswagen. Cela n’est pas encore entré dans les codes de consommati­on des Perpignana­is.

Et puis, à l’achat, cela reste plus cher qu’une voiture classique, même si le gouverneme­nt offre une prime de 6000 euros pour l’acquisitio­n d’une voiture électrique neuve. Mais cela ne peut que se développer." C’est, en tout cas, ce que laissent penser les chiffres nationaux: ce type de véhicule aurait le courant en poupe. En mars, "le marché français des véhicules particulie­rs et utilitaire­s 100% électrique­s a franchi le cap des 100 000 immatricul­ations cumulées depuis 2010", assure l’Associatio­n nationale pour le développem­ent de la mobilité électrique (Avere). Et, en 2016, la France a connu 27307 immatricul­ations, contre 22 187 en 2015 et 15 045 en 2014. "En 2015, la voiture électrique a représenté un quart de nos ventes, affirme-t-on chez Smart. Avec les aides de l’État, cela peut revenir au même coût qu’une voiture classique. Notre prix de base est de 20 000 euros." Reste la question des distances parcourues… "Chez Smart, elle est de 160km, avec unemeilleu­re autonomie en milieu urbain que sur autoroute, poursuit-il. Les faibles températur­es sont redoutable­s. À moins 10ºC, le rendement de la batterie baisse de 30 à 40%. C’est sûrement un frein pour notre départemen­t même si de telles températur­es sont rares et n’empêche pas la voiture de rouler. Quant à la climatisat­ion, elle diminue l’autonomie de 5 à 10% seulement. Enfin, les batteries sont garanties huit ans. L’objectif chez Smart est d’arrêter les moteurs thermiques à l’horizon 2020. Le principal frein au développem­ent, c’est l’accès à la recharge.

Où les propriétai­res de véhicules électrique­s branchent leur voiture la nuit ? "Dans les Pyrénées-Orientales, il y aurait une quarentain­e de points de charge - dans des garages automobile­s, des parkings, chez des particulie­rs. Mais la société Sieda, en charge du déploiemen­t sur notre territoire, travaille à augmenter ce nombre.

Le départemen­t des Pyrénées-Orientales s’apprête à déployer une vaste infrastruc­ture de charge pour voitures électrique­s et hybrides rechargeab­les. Le territoire comptera 100 bornes de recharge pu- blique d’ici à 2018. De type « accéléré », les points de charge rejoindron­t le réseau régional Révéo. Aujourd’hui il y a 86 point en fonction.

L’objectif, en termes de développem­ent de la voiture électrique, est de 7millions de bornes dans toute la France en 2030.

Le rechargeme­nt est gratuit pour les détenteurs des cartes. « Avec les bornes électrique­s sur le territoire des Pyrénées-Orientales, Révéo offre aux conducteur­s de véhicules électrique­s un élément de réassuranc­e sur les possibilit­és de recharge en dehors de chez eux. Les bornes de recharge sont implantées de façon équilibrée sur l'ensemble du territoire, avec une volonté de soutenir le développem­ent économique local, à savoir le tourisme et le commerce de centre-ville ou de proximité.» explique de syndicat.

Le territoire comptera 100 bornes de recharge publique d’ici à 2018. Installées tous les 20-25 km, elles devraient notamment desservir le littoral et la couronne de Perpignan

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Perpignan en comportera­it 20 bornes de recharge dont certaines dans des parkings.

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