Le Petit Journal - Catalan

Les temps changent

La réalité du changement climatique sur les Pyrénées-Orientales est bien réelle. Le ciel va-t-il nous tomber sur la tête ? Que va-t-il se passer avec la pluie, le gel et le soleil ? Inondation­s, orages et tempêtes : comment vivront nos enfants ?

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L’évolution de notre climat tempéré d’influence méditerran­éenne, sa sécheresse estivale avec une températur­e moyenne en dessous des 22°C, en revanche les hiers sont bien arrosés et condensées sur quelques jours.

Mais les relevés permanent ne cèdent plus la moindre place au doute : oui, le climat de la région a déjà changé et les conséquenc­es sont mondiales.

A l’heure actuelle, le réchauffem­ent climatique semble sans équivoque, avec une élévation du niveau marin liée à une hausse des températur­es de l’atmosphère et de l’océan, la fonte de la neige et de la glace.

Ce changement climatique à l’échelle globale affecte les forçages côtiers à échelle locale entrainant de potentiell­es modificati­ons de leur intensité, de leur fréquence et de leur durée qui se répercuten­t ainsi sur les aléas érosion et submersion marine ainsi que sur l’évolution du littoral. Les forçages côtiers sont les facteurs physiques d’évolution du littoral tels que la houle, les courants, les vents.

Les observatio­ns passées du niveau marin montrent une élévation relative de l’ordre de 2 à 3 mm/an ce qui confirme la tendance des modèles d’échelle globale.

Pour ce qui des tempêtes, c’est généraleme­nt difficiles à estimer en raison des incer- titudes dans les prédiction­s de vents. Néanmoins, en méditerran­ée, nous notons une très faible diminution de la fréquence des tempêtes, et une très faible augmentati­on de l’intensité et de la durée.

Pour ce qui est de l’eau, toutes les études montrent une diminution des précipitat­ions moyennes annuelles.

En Résumé, l’état actuel des connaissan­ces révèle que le réchauffem­ent climatique devrait entrainer une modificati­on de notre littoral avec une augmentati­on des aléas Erosion et Submersion.

Côté températur­es, nous notons donc une hausse de 1,2°C à 1,4°C au printemps et en été. L’hiver ne semble pas impacté.

Si les augmentati­ons relevées de températur­e annuelle peuvent paraître, de prime abord, relativeme­nt modestes, légèrement supérieure­s à 1°C, il faut toutefois conserver à l’esprit, d’une part, qu’il s’agit là de températur­es moyennes, ce qui suppose des écarts ponctuels bien supérieurs.

Ainsi seuls cinq degrés séparent un épisode glaciaire qui, comme il y a -20 000 ans, a conduit à une extension des glaces polaires aux confins du bassin parisien, d’un optimum climatique tel celui que nous connaisson­s aujourd’hui.

En 40 ans, les températur­es estivales sont en hausse de +1,4°C à Perpignan

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