Rassemblement pour la défense des trains de nuit
Les trains restent le mode de transport le plus économe en émissions de CO2 : 5,8 grammes d’équivalent pétrole par km et par passager contre 27,1 pour la voiture et 39,4 pour l’avion. Pourtant des lignes disparaissent les unes après les autres. Entre 2011 et 2014 des lignes vers l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne, le 1er juillet 2017 le dernier train de nuit Hendaye-Paris. De plus en décembre est également prévu l’arrêt du train de nuit Paris-Nice. Suite à la décision du secrétaire d’État chargé des transports de l’ancien gouvernement de ne plus financer la plupart des lignes de train de nuit.
Pour réclamer le retour des trains de nuit, le collectif Oui au train de nuit, qui réunit une trentaine d’associations, de syndicats et de partis politiques de gauche. A appelé au rassemblement samedi 11 novembre dans le hall de la gare de Perpignan. Pour la trentaine de personnes réunies en ce début de soirée « La suppression des trains de nuit entrainera une baisse de notre mobilité, une hausse des émissions de gaz à effet de serre et une saturation accrue des lignes de TGV, routes et autoroutes. Entraînera également une baisse de fréquen- tation de certains lieux touristiques, limitera la possibilité de faire des études, occuper un emploi loin de chez soi, cela aura des conséquences directes sur l’économie. » Présent à ce rassemblement en tant que citoyen en- gagé, Francis Daspe déclare « je suis ici pour défendre le service public ferroviaire qui est une alternative écologique importante et proche du quotidien. » La mobilisation depuis décembre a permis de rétablir à partir du mois de juillet 2017 la ligne Paris-Portbou. Le collectif demande au gouvernement actuel, le retour de ce service de bon sens en France et en Europe.
« L’activité demanderait au contraire à être relancée. » Une pétition a été mise en ligne : https://www.change.org/p/ouiautraindenuit