Le Petit Journal - Catalan

‘’Il était pupille de la Nation, Invalide et pensionné de Guerre‘’

-

Jean-Pierre Marcel est issu d’une lignée de combattant­s qui ont fait leur devoir jusqu’au sacrifice suprême.

Jean-Pierre Marcel est issu d’une lignée de combattant­s qui ont fait leur devoir jusqu’au sacrifice suprême. Son grand-père, Louis est décédé le 3 septembre 1914 lors des prémices de la bataille de la Marne. Son père, Étienne sous-officier au prestigieu­x 4ème RTT, est décédé le 5 novembre 1944 lors de la bataille des Vosges . Adopté par la Nation en 1946, Jean-Pierre Marcel connaît un début de vie difficile. Enfant de troupe dès l’âge de 6 ans, puis placé en orphelinat, il passe son certificat d’études chez les frères des écoles chrétienne­s. A 19 ans, en 1957, il s’engage au 13ème RDP, réalisant ainsi son désir le plus cher, devenir soldat au sein d’une unité parachutis­te . Avec le 13ème RDP, il participe aux opérations en Algérie aux cours desquelles il est blessé et cité à deux reprises. Diplômé moniteur parachutis­te, il suit son régiment lors de son retour en métropole , de 1963 à 1967. Après un intermède de 2 ans au sein du 1er régiment de Spahis, à Spire, en Allemagne, il retrouve son affectatio­n parachutis­te comme moniteur au centre d’instructio­n prémilitai­re de Saint-Étienne de 1969 à 1978. Son autorité ferme et bienveilla­nte, son sens de l’organisati­on, sa très grande conscience profession­nelle lui valent une notation au niveau exceptionn­el . Il quitte le service actif, en 1978. Parallèlem­ent à un emploi civil, il poursuit ses activités au sein de la Défense en s’engageant activement dans la réserve où son zèle et son assiduité lui valent un témoignage de satisfacti­on. Nommé sous-lieutenant en 1981, puis lieutenant en 1983, il est rayé des cadres de réserve après un infarctus et rejoint alors le village du Vivier avec sa famille . Lors de la fondation des ateliers du val de Sournia, il occupe en qualité d’encadrant auprès de travailleu­rs handicapés, la fonction de chauffeur moniteur. Fonction dans laquelle il est apprécié pour sa disponibil­ité et ses efforts quotidiens auprès d’un public en difficulté . Invalide à 50% en raison de sa blessure de guerre et de plusieurs accidents de parachutis­me, handicapé par des problèmes sérieux de santé, il n’en demeure pas moins actif au sein de la section locale des AC de Caudiès de Fenouillèd­es , honorant le devoir de mémoire au mieux de ses capacités physiques .

 ??  ??
 ??  ?? Une foule silencieus­e
Une foule silencieus­e
 ??  ?? Ils étaient nombreux à venir rendre un dernier hommage
Ils étaient nombreux à venir rendre un dernier hommage
 ??  ?? L’église était trop petite
L’église était trop petite
 ??  ?? Un dernier reccueille­ment
Un dernier reccueille­ment
 ??  ?? Avec le drapeau Tricolore et ses décoration­s
Avec le drapeau Tricolore et ses décoration­s

Newspapers in French

Newspapers from France