LE PARI DE LA PROXIMITÉ
Police municipale, caméras, voisins vigilants, plus de patrouilles…
Comme on dit sur les terrains de rugby : l’important est de respecter les fondamentaux.
Comme on dit sur les terrains de rugby : l’important est de respecter les fondamentaux. C’est en quelque sorte le message que tient à faire passer le gouvernement auprès des policiers et des gendarmes invités à se mobiliser pour retrouver le terrain et aller au contact de la population.
La police de sécurité du quotidien, dont les premières expérimentations auront lieu en janvier prochain, doit permettre de renouer le dialogue avec l’ensemble des acteurs de la cité. Gendarmes et policiers ont des capacités à s’adapter au terrain mais ces vertus méritent d’être davantage valorisées en ayant des méthodes de travail qui soient plus proches des citoyens.
Plus de contact avec le citoyen
Les missions des forces de l’ordre vont donc évoluer pour répondre au mieux à la sécurité des citoyens. C’est pour cela que le préfet a mené une large concertation avec les représentants de l’autorité judiciaire, les maires, les organisations syndicales de la police, les structures de concertation de la gendarmerie, les représentants de la police municipale, les acteurs de la sécurité privée, les bailleurs sociaux, etc.
Le but est d’analyser les problèmes de délinquance mais aussi être plus efficace en lien avec la population. La police de proximité était surtout une présence fixe, dans des bureaux. Là , il ne s’agit pas de toucher à l’organisation mais à la méthode.
Il doit y avoir plus de contact avec le citoyen pour expliquer également l’action qui est menée. Ainsi policiers et gendarmes devront s’organiser pour alléger un certain nombre de tâches.
Les ministères de la Justice et de l’Intérieur ont lancé des chantiers de concertation sur la simplification de la procédure pénale qui les amènent à réfléchir mutuellement sur les moyens d’améliorer la situation en la matière. Il y a à l’heure actuelle une accumulation de contraintes procédurales que les officiers de police judiciaire doivent respecter au détriment du temps d’enquête sur le terrain. Il faut donc trouver les solutions pour permettre aux OPJ de continuer à être des chasseurs de délinquants et pas simplement des procéduriers.
Suite à la concertation, la copie sera rendue mi-décembre au ministre de l’Intérieur.