Le Petit Journal - Catalan

20 ans de délinquanc­e dans les Pyrénées-Orientales

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Pour leurs déplacemen­ts quotidiens, près de huit Français sur dix utilisent la voiture (79 %), ils sont 90% en région Occitanie.

Toutes régions confondues, elle reste le mode de transport privilégié, à l’exception de l’Île-de- France : ses habitants préfèrent marcher pour circuler quotidienn­ement (62 %). Dans les Pyrénées-Orientales, où il existe des zones très urbanisées mais extrêment reculées, plus ou moins bien desservies par les transports en commun, la voiture est jugée même indispensa­ble par plus de neuf habitants sur dix. Le reste se déplaçant plutôt à pied et en bus.

Quant à la voiture autonome, elle fait seulement réver un habitant sur deux. C’est à Paris (72%) qu’elle est la plus plébiscité alors que les régions Haut-de-France (44%) et Grand-Est (35%) ne jurent que par le volant.

On peut également remarquer que le covoiturag­e (du type Blablacar) a déjà été utilisé par 25 % des Français, notamment les moins de 35 ans (43 %). Les vélos en libreservi­ce, présents uniquement dans certaines villes, n’attirent que 17 % des personnes interrogée­s.

Une bonne image des transports en commun…

Plus de 6 Français sur 10 se disent satisfaits des transports en commun aussi bien dans leur ville de résidence qu’au niveau régional.

Une proportion que l’on retrouve en Occitanie (même un peu mieux dans l’agglomérat­ion de Perpignan).

Si les bus et TGV bénéficien­t d’une bonne image, les trains express régionaux (TER) apparaisse­nt en revanche en retrait par rapport aux autres moyens de transport. Tout juste une personne sur deux est ainsi satisfaite des TER pour ce qui est du respect des horaires. Ce qui ne surprendra personne quand on voit les problèmes récurrents rencontrés sur le terrain.

…mais jugés chers

Les deux tiers des Français estiment que les transports en commun sont chers (66%). Le prix élevé est particuliè­rement pointé du doigt par la moitiée des habitants de la région.

Peu d’insécurité

Un sentiment d’insécurité est exprimé par près d’un utilisateu­r des transports en commun sur deux (47 %), en particulie­r parmi les jeunes de 25-34 ans (55 %) et les femmes (53 %). La région où ce sentiment est le plus important est les Hauts-deFrance (56 %) tandis qu’en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine, la proportion des habitants inquiets est moindre (36 %)… record national.

Quant au temps de trajet, finalement il est identique dans de nombreuse région (23mn en moyenne). Il est de 22mn en Occitanie contre 34mn à Paris et 18mn dans les départemen­t de l’Est de la France. Dans les P.O., il avoisine même les 19 minutes en zone moins dense.

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Le bus à 1 euro est un cas unique en France, plébiscité par les habitants du départemen­t.

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