VITE VU VITE LU
La Carte Vitale a 20 ans
En 20 ans, la carte Vitale est devenue indispensable sans avoir beaucoup changé,malgré des débuts laborieux, des soignants récalcitrants et des rumeurs malveillantes. L’anniversaire a généré un court message, début avril, sur le site du groupement Sesam-Vitale, chargé depuis l’origine de la production de la carte à puce verte, pour rappeler «qu’il y a tout juste 20ans était lancée la généralisation sur le terrain de la carte Vitale». S’il n’est pas prévu de changer le contenu, la forme de la carte Vitale pourrait évoluer à l’avenir. L’Assurance maladie planche sur la « dématérialisation » de son fétiche. Le principe c’est de mettre les données sur smartphone, « évidemment dans un environnement sécurisé, et de permettre la lecture des informations sans recours physique à la carte Vitale ». Un projet encore embryonnaire et qui passera par « une expérimentation dans deux départements » qui restent à désigner.
La face cachée du sans-contact
Il s’est fait timide à ses débuts. Puis, il est vite devenu indispensable. Le paiement sans contact a servi l’année dernière à réaliser plus de 1,2 milliard de transactions. En France, sur les 43,7millions de cartes en service, les deux tiers en sont équipées. Pratique ? Oui. Mais pas si vite.
Le dispositif a aussi ses défauts, parmi lesquels une encombrante absence d’autorisation de paiement.
Conséquence : en cas de vol, et même si vous avez fait opposition, le voleur pourra recourir au sanscontact, dans la limite des montants autorisés.
Des églises sans curés
Les chiffres sont implacables. La France compte moins de 12 000 prêtres diocésains, dont la moitié âgés de plus de 75 ans. En 2024, moins de 4 300 seront en activité.
La pénurie est encore plus marquée en milieu rural. Aujourd ’hui, des paroisses peuvent compter jusqu’à 90 clochers. Leurs territoires s’étendent, jusqu’à rendre très difficiles les déplacements des fidèles et des rares curés.
Pinel coûte cher
La Cour des comptes vient de rendre public un référé cinglant sur le sujet. Elle note, par exemple, que les constructions réalisées en 2009 sous le dispositif Scellier auront coûté, en 2024, la bagatelle de 3,9 milliards d’euros de ristournes d’impôt. Sur ce point, le Pinel n’est pas en reste : la Cour estime que le dispositif – qui vient d’être prorogé de quatre ans – aura coûté 7,4 milliards d’euros à l’horizon 2035.
La langue d’Oc KO ?
Les défenseurs de l’occitan ont tenu le congrès annuel du Félibrige, entre folklore, poésie et inquiétudes devant un avenir très incertain. En effet, l’époque n’est pas aux franches réjouissances, le coeur du problème restant le faible nombre de postes bilingues ouverts dans l’Éducation nationale. On est passé d’une trentaine de postes ouverts dans les années 1990 à quatre, seulement, ces dernières années.
Et voilà le drone sous-marin
Après les drones aériens, les drones sous-marins. Cet été, le bord de mer pourrait attirer une nouvelle population d’estivants, qui, smartphone à la main, seront aux commandes d’un drone.
Conçus pour explorer les fonds marins, jusqu’à 100 mètres de profondeur pour certains modèles en développement, ces drones sous-marins, d’un poids inférieur à 4 kg et d’un rayon d’action pouvant porter sur 2 km - avec une balise servant de relais entre le téléphone et le drone - sont une aubaine pour tous ceux qui rêvent d’explorer les récifs coralliens ou encore les épaves, sans se mouiller. Il faut compter entre 1000 et 1600€.
Raccrocher les décrocheurs
Les Pyrénées-Orientales figurent parmi les départements métropolitains où la part de jeunes sans diplôme est la plus élevée de France, deux fois plus qu’en Aveyron. Divers comportements peuvent être remarqués pour reconnaître un jeune décrocheur : non-respect du règlement, retard, absence de travail, tristesse, anxiété, faibles résultats, isolement… Des classes de réinsersion existent mais la démarche doit être volontaire de la part du jeune. Ce travail peut durer de trois mois à un an maximum.
La police s’apprête à recruter
La police va recruter 8 000 personnes cette année en France. Tous les métiers sont concernés, en premier lieu celui de gardien de la paix à la rentrée. Le concours est ouvert à des candidats âgés de 17 à 35 ans qui ont obtenu le Bac. La clôture des inscriptions est au 29 juin et la première affectation se situe automatiquement en Île-deFrance.