Pollestres. La Trobada plus qu’une coutume
C’est devenu un rituel, chaque année à la même époque la commune envoi ses émissaires à l’assaut du Canigou.
C’est devenu un rituel, chaque année à la même époque la commune envoi ses émissaires à l’assaut du Canigou.
Une escouade composée des éléments les plus courageux chargés de démontrer que si le Canigou ne fait pas partie de notre commune ( Quoi que... Il y a matière à discussion).
Il fait partie intégrante de notre horizon.
Hervé Troni dit Zézé, Jean Luc Angrova, Yannick Cabanat, David Bonnefoy, Max et Michel Planas, des Pollestrenc coutumiers du fait puisque chaque année ils réitèrent l’aventure et se plient à rite immuable :
A l’occasion de la Trobada il faut monter au Canigou et déposer au pied de la croix les fagots servant à alimenter le feu de la St Jean.
Un tâche dont ils s’acquittent avec une certaine dévotion, à par quelques récalcitrants que je ne citerai pas, qui font ça pour le plaisir, personne n’est parfait.
Parti samedi 16 juin à 7h 30 de los masos de Valmanya direction les Cortalets, en passant par le Pinatell et Prats cabrera, ils sont arrivés au refuge à 12 h 20. Une bonne moyenne pour nos montagnards d’un weekend, d’autant que comme les véhicules étaient interdits leurs sacs à dos pesaient bon poids. Deux heures après nos dévoués alpinistes touchaient les cimes et la Croix du Canigou. Le temps pour l’ami Michel de pousser la chansonnette, inspiré qu’il était par la chanson de Jordi Barre « Crec ».
Épuisés et sans voix les voilà redescendus aux Cortalets.
Une fois le bivouac installé rebelote, voilà que ça lui reprend, notre montagnard chanteur des hautes sphères qui s’est offert la complicité de compagnons d’escalade comme le chanteur des Bojos d’Ille et colla castellera « Els Pallagos del Conflent ».
Et si cette bande de joyeux fêtards a mis du temps à s’endormir certainement que le Cramât servi à point nommé y est pour quelque chose.
Le lendemain matin retour à Pollestres de nos ambassadeurs qui pensent déjà à la Trobada de l’année prochaine.