Cinq routes concentrent 49% des tués
Pour le département, sur une période couvrant les années 2006 à 2015, il apparaît que 5 routes, représentant seulement 16 % de la longueur totale des routes sans séparateur médian, concentrent 49 % des tués. Sur la décennie considérée, le nombre de décès sur ces axes est de 72, sur un total de 147 morts.
Le détail place la RN 116 en pôle position des routes les plus meurtrières. Longeant la Tête, elle a vu disparaître 19 chauffeurs et/ou passagers sur ses 60 km dépourvue de terre-plein central, soit 3 morts au 10 km. À la deuxième place, se trouve la RD 612, qui mène d’Estagel à Elne en passant par Thuir, cumulant 16 décès pour 41 km. Avec 14 morts dans sa partie sans séparation, la RD 900 arrive en troisième position. C’est la route qui amène de Perpignan au Boulou.
La D618 est divisée en 3 sections, une première section de Bouleternère à Amélie-les-Bains, une deuxième section va de Céret à Argelès-sur-Mer et efin une troisième section relie Mont-Louis et Ur. Au total cela fait une centaine de kilomètres sur lesquel la route a fait 12 morts.
Le Sud du département paye aussi un lourd tribut avec 11 morts sur la
D117 en Fenouillèdes, 8 morts sur la D2 et 6 morts sur la D12. Il y a quand même des exceptions puisque les départementales D83 (Leucate/Rivesaltes), la D617 (Canet/Perpignan) comptent 10 morts alors qu’elles ont pourtant un terreplein central sur l’ensemble de leur longueur.
Si l’on considère seulement le type de routes, les routes départementales comptent 116 morts, les routes nationales 21, les chemin communaux 38 quand l’A9 a fait 5 victimes.