Ça coule de source
Le tarif de l’eau dépend beaucoup du mode de gestion choisi pour son approvisionnement.
Il n’y a pas d’égalité devant le prix de l’eau. Dans tel groupe de communes, on chante dans son bain. Dans d’autres agglomérations, on installe des minuteries dans la salle de bains pour faire sortir les enfants de la douche. En Occitanie, les Pyrénées orientales sont les plus gâtés avec un tarif moyen du mètre cube sensiblement au plus bas.
Pourtant, les P.-O. sont plutôt en manque d’eau mais il faut comprendre que de nombreux éléments entrent en ligne de compte pour expliquer un tarif.
Les tarifs sont plus élevés quand on traite de l’eau de surface par exemple en utilisant les rivières. Cela implique une usine de traitement qui fait monter les prix.
Le mode de gestion est aussi pour beaucoup dans la variation du prix du mètre cube. En général, le prix de l’eau lorsque la collectivité gère directement son approvisionnement est moins élevé que lorsque la gestion est confiée à un opérateur privé… même si ce n’est pas une science exacte
Plusieurs choix s’offrent aux élus : une régie, un nouveau contrat avec un opérateur, un mélange des deux ou encore une gestion directe avec recours à des prestataires. Le but étant bien sûr de faire baisser la facture.
Nous l’avons vu, un département qui pompent dans ses rivières voit inévitament le coût de l’eau augmenter. Une usine de pompage d’eau en surface demande un traitement pour la rendre potable qui est beaucoup plus cher que pour l’eau souterraine.
Le prix élevé peut aussi être lié à un réseau mal entretenu avec des mauvais rendements et une mauvaise gestion.
Autre problème, la tarification. Certaines communes, pour des raisons évidentes de préservations des ressources, encourage une baisse de la consommation avec une part fixe faible. D’autre ont une part fixe est élevée, ce qui donne l’impression pour les petits usagers de payer à un prix exorbitant chaque mètre cube et, au contraire, plus on consomme plus le prix baisse.