Le Petit Journal - Catalan

Noyades. La Méditerran­ée serait plus dangereuse que l’océan Antlantiqu­e?

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Les chiffres ont été rendus publics mercredi par Santé publique France : entre le mois de juin dernier et le 27 juillet, on dénombre 1 139 noyades.

Les chiffres ont été rendus publics mercredi par Santé publique France : entre le mois de juin dernier et le 27 juillet, on dénombre 1 139 noyades.

Attention cependant à ces chiffres alarmants car ils ne signifient pas forcément qu’il y a plus de morts. En effet, Santé Publique France recense les noyades suivies de décès mais aussi celles où les personnes s’en sortent vivantes. Seules 251 ont été suivies d’un décès.

L’Occitanie occupe la première place de ce classement avec 20% des noyades ayant eu lieu en France (114 cas dont 13 suivies de décès), juste devant la région PACA (93 cas dont 16 décès) et la Nouvelle Aquitaine (66 cas dont 11 décès).

On le voit, la mer méditerran­née compte près d’un quart des décès.

Au début du mois, un adolescent de 17 ans a été retrouvé inanimé sur une bouée situé à 50m de la plage de Canet-en-Roussillon.

Fin juillet, c’est un homme de 68 ans qui a fait un malaise dans l’eau de cette même plage. De tels événements montrent comment l’un des lieux les plus surveillés du départemen­t, mais très fréquenté, n’est pas à l’abri de ce type d’accident. Les noyades concernent tous les âges et tous les lieux.

Reconnue pour être une mer calme, la Méditerran­ées est une fausse amies. Un coup de mer avec un vent de sud peut rapidement géné- rer des vagues dépassant 1m et des courants de baïnes. C’est un courant très puissant, les baigneurs mal informés ont du mal à rejoindre la plage et paniquent, fatiguent et se noient.

Pour autant, plus de la moitié des noyades ayant lieu en bord de plage concerne des personnes âgées de plus de 45 ans (35% ont plus de 65 ans). On le voit, les raisons d’une noyade en Méditerran­ée sont plus souvent du à un malaise qu’à une mer agité, d’où l’importance de suivre des règles de base avant de se jeter à l’eau (voir encadré).

En cours d’eau, ce sont les 25 à 44 ans qui sont les plus concernés (majiritair­ement des accidents) quand les piscines familiales sont surtout fatales aux enfants de moins de 5 ans (surveillan­ce défaillant­e).

Au final, il faut savoir que les très jeunes enfants sont les premières victimes (143 noyades dont 12 mortelles) devant les personnes de plus de 65 ans (34 morts). Le risque s’accentue à partir de 45 ans (33 morts pour les 4564 ans).

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