Phoebus SOS Chats lance un cri d’alarme
Deux chiens, dix-huit chats chez Thérèse, trois chats chez la présidente, et ainsi de suite….
L’association de protection des chats de Saint-Cyprien est débordée. « De toutes parts les chats arrivent qu’il faut stériliser, soigner mais d’abord nourrir », rappelle une bénévole. « Les bébés chats à peine sevrés ou dont la mère (morte ?) n’a pas pu les nourrir ne peuvent digérer les pâtées bas de gamme qui ne sont pas adaptées à leur petite constitution », ajoute Geneviève. Alors on fait comme on peut, avec du petit suisse, du lait mélangé. Bref, les bénévoles n’en peuvent plus. Trop de gens insouciants qui laissent les chattes non stérilisées se balader dans le village. Ces bénévoles sont pour la plupart des retraités pourvus d’une toute petite retraite et qui ne peuvent donc prendre tout à leur charge. Donner de son temps en allant distribuer la nourriture, oui ! Venir chercher une portée abandonnée, oui. Mais acheter la nourriture devient problématique. L’association cherche donc des donateurs, des amis des chats pour les aider. Il est vrai que le spectacle est assez affligeant : chats aveugles, chatons maigres à pleurer… Il faut du courage pour prendre en charge ces pauvres félins. La député (la REM) des Yve- lines Aurore Bergé milite pour que les chats puissent venir à l’Assemblée où les souris sont nombreuses, paraît-il. En Turquie, traditionnellement, comme à Istamboul, les chats évoluent librement par la ville, sont nourris par tout un chacun, par les commerçants notamment. On trouve des distributeurs de nourriture pour les chats dans les rues. Bref, la cohabitation des chats et des humains est organisée. Pourquoi la France ne s’inspire-t-elle pas de ces exemples qui permettent une cohabitation harmonieuse et où les chats tiennent leur rôle de chasseurs de souris ?
En attendant, croquettes pour chatons, petit coup de main, seraient bienvenus.
Tél. : 06 70 10 26 06.