Histoire d’un miraculé
Né le 10 juin 1896 aux chantiers Dubigeon près de Nantes, le Belem est aujourd’hui le seul survivant de la flotte des grands voiliers de commerce du XIXe siècle. A l’origine, le Belem était un navire de commerce destiné au transport des marchandises entre l’Europe et les Antilles. C’était un « Antillais », comme tous les autres bateaux destinés au commerce avec les Antilles. Ces bateaux assuraient généralement la liaison entre le port de Nantes et les îles des Antilles ou les côtes sud-américaines. La plupart d’entre eux étaient de taille moyenne et avaient un faible tonnage, avec une capacité de 400 à 500 tonnes de marchandises. Une aventure maritime qui dure depuis plus de 120 ans en ayant vécu pas moins de cinq vies, changé trois fois de nationalité pour finir par retrouver le pavillon tricolore de ses origines, trompant la mort, survivant là où des milliers d’autres voiliers, plus grands, plus puissants, plus neufs, ont disparu à jamais… Le Belem est protégé par sa bonne étoile.
C’est l’ambassadeur de la France. L’an dernier, il était au jubilé de la reine d’Angleterre puis aux JO de Londres. Le prince Charles est même monté à bord. C’est le plus vieux voilier qui navigue en Europe, et peut-être dans le monde. Nicolas Plantrou dédicacera l’ouvrage collectif dont il a assuré la direction « Hommage au Belem par les peintres officiels de la Marine et les écrivains de Marine ».
Le « Belem » : histoire d’un miraculé, à découvrir », jeudi 18 octobre à 19 h – Cinéma le Vauban – Place Castellanne à Port-Vendres (Entrée libre).