Hommage aux quelques 680 militaires français morts
Cérémonie à la caserne Galieni
Ils se sont réunis pour rendre hommage aux quelques 680 militaires français morts au cours des opérations extérieures que la France a livrées depuis 1964, pour rétablir la PAIX, souvent sous l’égide de l’ONU, sur de nombreux territoires dont : le Tchad, le Mali, l’Irak, la Côte d’Ivoire, l’Afghanistan, la Yougoslavie, la RCA, le Niger, la Polynésie, la Nouvelle Calédonie, la Somalie, le Cambodge, le Zaïre, le Liban et bien d’autres encore. A l’aube du dimanche 23 octobre 1983, il y a 36 ans aujourd’hui, à BEYROUTH 2 attentats suicides terroristes tuent à quelques minutes d’intervalle, 241 Marines Américains et 58 Parachutistes français des 1er et 9ème RCP en quelques secondes. C’est ainsi que nous commémorons, pour la 6ème année à Perpignan ces attentats et honorons plus largement la mémoire de nos morts en Opex depuis la fin de la guerre d’Algérie. Replongeons-nous un peu plus de 40 ans en arrière. Depuis 1975 le LIBAN est en proie à des conflits politiques, ethniques et religieux complexes. Les nations occidentales ont alors conscience qu’il faut mettre un terme à ces combats fratricides et pardessus tout empêcher qu’un certain seuil de l’horreur ne puisse être atteint dans ce pays, jadis havre de paix de l’orient. Pour les Français, le Liban n’est pas un théâtre d’opération inconnu. Entre 79 et 82, les 1° et 9° RCP avaient déjà été mandatés afin de renforcer nos troupes de casque bleu et y assurer des missions logistiques pour plus de 6000 personnes de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban). Le 20 septembre 1982, à la demande du LIBAN, déchiré par la guerre civile, l’ONU met en place une force de maintien de la paix dénommée Force multinationale de Sécurité à BEYROUTH (FMSB) de 6000 hommes Elle comprend des unités militaires françaises (2000 soldats), américaines (1600 soldats et 2 porteavions) italiennes (1400 soldats) et britanniques (1000 soldats).