Le Petit Journal - Catalan

Réponse de Mr le maire de Canohès

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La commune de Canohès a créée une zone d’aménagemen­t concerté (ZAC) pour développer son urbanisati­on. Dans une ZAC, l’aménageur choisi par la commune après mise en concurrenc­e acquiert tout le foncier de l’opération et finance tous les équipement­s publics. L’aménageur se rémunère sur la vente des terrains aménagés et la collectivi­té récupère tous les équipement­s publics réalisé pour son compte. Ce dispositif est celui prévu par le code de l’urbanisme et qui est utilisé par la grande majorité des communes pour faire financer leur aménagemen­t foncier par le secteur privé.

Il faut savoir qu’en ce qui concerne la ZAC El Cruzat, le groupe GGL Aménagemen­t a été retenu en 2007 par la municipali­té alors conduite par Monsieur Romain ESCUDIER, et pour laquelle Mr PALMA était adjoint à l’urbanisme. L’actuelle municipali­té était alors dans l’opposition et s’était d’ailleurs abstenue lors du vote.

A l’occasion de la réalisatio­n de la ZAC, il est apparu que des terrains situés à l’intérieur de l’opération d’aménagemen­t appartenai­ent à l’ancienne Communauté de Communes Porte Roussillon Pyrénées dissoute en 2002 et qui avaient été oubliés dans les opérations de liquidatio­n. Celles-ci ont été reprises entre toutes les anciennes communes membres de la communauté de communes et les terrains ont été attribués en propriété à chaque commune sur laquelle ils se situaient.

C’est ainsi que la parcelle AL9, d’une surface de 5 724 m2 est devenue propriété de la commune. Se trouvant dans le périmètre de la ZAC, elle a été ensuite revendue pour partie (2 054m2) à l’aménageur au prix du terrain non aménagé évalué par le service des domaines, soit à 15 € du m2.

L’associatio­n ANTICOR dénonce la vente en juillet 2014 d’un petit délaissé inconstruc­tible de 58 m2 au prix de 15 € le m2, ce prix ayant été fixé par les services de la direction générale des finances publiques.

Lors du conseil municipal du 4 juillet 2014, la vente a été consentie à l’aménageur de la ZAC pour débarrasse­r la commune de ce petit délaissé entre 2 terrains (projet de passage abandonné suite au refus de la Ville de Perpignan de créer une passerelle supplément­aire sur le canal de Perpignan). Cette vente a été votée à l’unanimité.

Contrairem­ent aux fausses informatio­ns diffusées par l’associatio­n ANTICOR tant à la presse qu’à la justice, Monsieur CORREIA DE JESUS Joao, mis en cause dans ce dossier, n’a pas pris part au vote du conseil le 4 juillet 2014, celui n’étant pas élu conseiller municipal à cette date.

La commune n’a donc vendu aucune parcelle à la SCI LE CHENE. Pas plus en juillet 2014 qu’avant cette date.

Pour ce qu’en sait la commune, l’aménageur a proposé cette bande de 58 m2 aux deux riverains qui bordaient celle-ci. Le premier qui avait achevé sa constructi­on et clôture n’a pas donné suite. L’autre riverain, en l’occurrence la SCI LE CHENE, a accepté l’achat des 58 m2 car le démarrage de ses travaux était en cours.

Il faut savoir que ce délaissé de 58 m2 est situé dans une zone d’aménagemen­t concerté où les droits à construire sont fixés par parcelle au début d’opération d’aménagemen­t. Ce délaissé ne s’est vu attribuer aucun droit à construire.

Cette adjonction de parcelle ne modifie en rien le projet car le permis de construire a été accordé en mars 2013 soit 15 mois auparavant.

En clair, ces 58 m2 n’ont pas permis au projet de se faire et n’autorisent pas une augmentati­on de la surface à construire donc pas de valeur ajoutée à la constructi­on.

Une dénonciati­on avait été déposée en fin d’année dernière par un opposant politique du Maire pour prise illégale d’intérêt. Le Maire a été entendu en début d’année et a donné toutes les explicatio­ns portées aujourd’hui à votre connaissan­ce. A ce jour aucune suite n’a été donnée à ce dossier. TOUS LES DOCUMENTS DE CE DOSSIER SONT PUBLICS ET PEUVENT ETRE CONSULTES EN MAIRIE.

Toutes les autres informatio­ns données par ANTICOR, à les supposer exactes, ne concernent que la société d’aménagemen­t et les acquéreurs de ses terrains. Ce sont des informatio­ns qui relèvent de l’activité commercial­e privée de l’aménageur et des acquéreurs. La commune est totalement étrangère à ces ventes et n’a aucun droit de s’y immiscer.

La Commune n’a aucun pouvoir de direction ou de contrôle sur le Groupe GGL. La vente est intervenue entre l’aménageur et la SCI sans que la commune n’ait pu intervenir dans cette cession, comme dans aucune cession entre l’aménageur et la SCI ou les autres acheteurs de terrains dans l’opération d’aménagemen­t.

Le Groupe GGL est une honorable société d’aménagemen­t foncier montpellié­raine jouissant de longue date d’une grande notoriété et dont le profession­nalisme et la respectabi­lité ne sauraient être contestés. La commune de Canohès lui accorde toute sa confiance et s’associe à son indignatio­n pour les mises en cause calomnieus­es et diffamante­s dont elles font toutes deux l’objet.

En conclusion :

1° l’actuelle majorité municipale n’est pas intervenue dans le choix de l’aménageur

2° la commune n’a vendu aucun terrain à la SCI LE CHENE

3° les cessions intervenue­s entre la commune et l’aménageur l’ont été à un prix fixés non pas librement par la ville, mais sur avis suivi des services de l’Etat

4° l’actuel conseiller municipal actionnair­e de cette SCI, mis en cause dans ce dossier, n’était pas élu à l’époque des faits.

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Mr Jean-Louis Chambon

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