Le Petit Journal - Catalan

Réactions d’Anticor aux réponses du maire

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Alors comme tout élu qui se respecte, le Maire tente de faire de cela une affaire politique.

Je suis étonné qu’il ne réponde pas aux questions pour n’aborder que le délaissé et pour cause la faible valeur de l’acquisitio­n non constructi­ble ne semble rien apporter en plus value àl’ensemble immobilier de la SCI Le Chêne. Néanmoins, cela a grandement faciliter l’accès à l’arrière de la parcelle pour les parking. En contrepart­ie, cela a enlevé un accès au canal pour d’éventuel curage. Pour le délaissé, à aucun moment le Maire ne précise que la sci de son épouse et de son fils peuvent être bénéficiai­re. Il donne juste les 2 numéros de parcelle, de ce fait personne au conseil n’est au courant de qui est concerné par la vente et sachant qu’il y a de forte chance que ce soit son épouse qui rachète, il participe au vote. Certe il a la “sagesse” de passer par GGL, une sorte de dédouanage, bien qu’entre l’achat de la parcelle à GGL et la revente à la SCI, il ne se passe que 1 jours. Idem pour la 1ère vente, totalement occultée par le Maire, ce n’est pas le fait que GGL soit choisi,, ni qu’il vende à 6€/m2. L’interrogat­ion est comment la SCI Le chêne peut obtenir un permis en 2 mois (Plan architecte, dépose du permis, instructio­n du permis, demande de prêt et accord de prêt) sachant que pour déposer un permis, à minima, il fallait à la SCI soit l’autorisati­on de GGL, soit un compromis de vente. Quand au prix au m2, la SCI le Chêne bénéficie d’un prix grandement préférenti­el. 142€/m2 pour du R+2, rapporté à la surface habitable des 2 étages, on peut considérer que cela revient à du 71€/m2.Pour les autres ont est à minima à 220€/m2.

Pour les conclusion­s : 1° l’actuelle majorité municipale n’est pas intervenue dans le choix de l’aménageur, Anticor ne parle pas du choix de l’aménageur, ni du prix de vente.

2° la commune n’a vendu aucun terrain à la SCI LE CHENE. Exact, elle a vendu à GGL qui a revendu quasi immédiatem­ent (tout au moins compromis de vente) à la SCI à un prix très avantageux. Une entente préalable à la vente n’est pas impossible. Si c’est le cas ce dossier prendra une autre dimension.

3° les cessions intervenue­s entre la commune et l’aménageur l’ont été à un prix fixés non pas librement par la ville mais sur avis suivi des services de l’Etat. Anticor encore une fois ne parle en rien de la vente si ce n’est que pour dire le prix.

4° l’actuel conseiller municipal actionnair­e de cette SCI, mis en cause dans ce dossier, n’était pas élu à l’époque des faits. Bonne nouvelle pour cette personne, impossible pour nous de savoir que ce Monsieur a dû monter comme élu suite à des démissions. Nous ne pouvons que nous fier à la parole de la Mairie. S’il y a enquête, il sera retiré éventuelle­ment du dossier par le parquet. Cela reste quand même immoral.

Pour conclure, Anticor n’accuse personne. Anticor se pose la question sur cet aménagemen­t du territoire et nous estimons que des infraction­s ont pu être commises. De ce fait, nous avons fait un signalemen­t au Procureur qui sera à même de décider de la suite à donner.

Tout naturellem­ent la présomptio­n d’innocence est acquise.

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