Masques et gants polluent la collecte sélective
Comme annoncé précédemment, les masques, gants et textiles sanitaires usagés ne sont pas recyclables. Face à la quantité importante de ce type de déchets qui arrivent sur les tapis du centre de tri, leur délégataire Dalkia Wastenergy tire la sonnette d’alarme. Afin de protéger les valoristes d’un risque potentiel de contagion, le Sydetom66 a lancé une campagne de communication sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser la population et l’inciter à jeter ces déchets particuliers à l’ordure ménagère et non pas dans les bacs jaunes de tri. Depuis plusieurs mois et le confinement n’a pas pas arrangé les choses, il est constaté une dérive inquiétante qui non seulement pollue la collecte mais la rend aussi impossible à recycler. Ainsi, de plus en plus de sacs d’ordures ménagères, d’objets en tout genre, d’emballages imbriqués ou jetés en sacs foisonnent dans la collecte sélective pour atteindre le taux inacceptable de 30%. Pour faire face à cette problématique, le syndicat multiplie les contrôles afin d’identifier et recenser les secteurs défaillants sous forme de contrôles des bacs jaunes, d’évaluation de la collecte sélective de recyclage sur les quais de transferts mais aussi au centre de tri à Calce entraînant des déclassements beaucoup plus fréquents. En parallèle, le Sydetom 66 travaille sur une campagne de communication qui sera lancée prochainement, elle reprendra les trois grandes thématiques qui composent le refus de tri : les emballages jetés en sacs, les emballages imbriqués et les objets, avec comme objectif à terme de faire redescendre ce taux de refus historique à des valeurs beaucoup plus acceptables.