Où se loger à pas cher ?
Logement. Une étude publiée par locservice.fr révèle les 42 villes étudiantes les plus chères de France.
Toulouse se classe à la 19e place avec un loyer mensuel moyen de 481 €, derrière Montpellier et devant Nîmes.
Si le marché immobilier post-confinement semble couler des jours heureux en Normandie, qu'en est-il du marché de la location étudiante ? Prisées par les jeunes diplômés du baccalauréat, les principales villes de la région accueillent chaque année de nouveaux inscrits aux études supérieures et, quelques mois avant la rentrée, qui s'annonce particulière en 2020, les visites de studios et autres T1 s'enchaînent.
Une étude réalisée par le site de location et colocation entre particuliers locservice.fr dévoile son étude annuelle du marché de la location étudiante dans le parc privé, « après avoir analysé près de 50000 demandes de location d 'étudiants réalisées sur les douze derniers mois ». S'il faut, à l'échelle de la France, en moyenne 602 € par mois pour espérer louer un studio, les prix varient beaucoup en fonction des départements et s'envolent dans le top 10 du classement, qui compte neuf villes de la région parisienne. A elle seule, cette dernière capte 26 % des étudiants français et reste la région la plus étudiante.
A Paris intra-muros, il faudra débourser en moyenne 885 € par mois pour se loger et, en 2019, 15 % des recherches totales étaient faites uniquement dans la capitale. Bordeaux, Lyon, Marseille, Lille et Montpellier talonnent l'Île-deFrance au classement.
En Occitanie on retrouve Montpellier à la 16e place du classement, avec un loyer moyen de 495 €, puis Toulouse à la 19e place, avec un loyer moyen de 481 € puis Nîmes à la 28e place avec un loyer moyen de 406€.
Perpignan se classe parmi les villes étudiantes les plus accessibles du classement avec un loyer moyen de 388€. Pour se loger à un tarif encore plus bas, il faudra aller à Albi (341€) ou à Tarbes (333 €), soit environ 60 % moins cher qu'en 'Ile- de-France.
Autre information révélée par l'étude, les étudiants préfèrent, à 57 %, se loger dans un studio ou un T1.
Les colocations sont ensuite les hébergements les plus plébisdtés (20 %), puis les appartements T2 (16 %) et enfin les chambres chez l'habitant (7 %) , chiffres calculés sur 49 520 demandes de locataires étudiants analysées par locservice.fr.
LES PARENTS, GARANTS DANS 87 % DES CAS
Sans surprise, l'étude met également en lumière que les parents, ou plus largement la famille, assurent dans 87 % des cas le rôle de garants (89% en 2019). Si d'autres étudiants (2 %) se tournent vers des anlis, 2 % ne possèdent pas du tout de garant. Enfin, 6% des étudiants locataires s'appuient sur la garantie Visale, mise en place pour ceux qui n'ont pas de garants.
Une augmentation d'environ 50% par rapport à l'année précédente.