Le Soudan tourne la page de la charia
Après trente années de dictature islamiste, le vaSoudan t-il se transformer en parangon de la démocratie ? Le 30 juin, des milliers de Soudanais défilaient dans les rues de la capitale Khartoum et des grandes villes du pays. Ils clamaient justice pour la centaine de manifestants tués le 3 juin 2019 lors du soulèvement contre le régime de président Omal el-Béchir, poursuivi pourgédésormais nocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Ils demandaient également au Premier ministre, Abdallah Hamdok, d’accélérer les réformes. Le cri de a étéencolère tendu.
Le 9 juillet, sept ministres du gouvernement de transition ont donné leur démission. Et hier, le ministre de la Justice Nasredeen Abdulbari a annoncé l’abandon de « toutes les lois violant les droits de l’Homme au Soudan ». Interdites désormais les mutilations d’organes génitaux féminins.
Bannies les flagellations publiques. Abolie no(depuis vembre) la loi qui régentait la façonde s’habiller des femmes en public. Ces dernières peuvent par ailleurs se passer de la permission d’un parent pour voyager avec leurs enfants.