Pulvérisations massives : une fausse bonne idée ?
La commission d'enquête à l’Assemblée nationale, présidée par Ericka Bareigts, l'ex-ministre PS des Outre-mer - où le moustique est un problème de santé publique récurrent - vient de soumettre 46 propositions pour« refonder une politique de prévention, remettre à plat le inscadre titutionnel de la lutte contre la tion de ces moustiques et pérenniser les moyens de la recherche ».
Comment se débarrasser mousdes
tiques ? Selon le rapport, en matière secticides, la deltaméthrine « est jourd'hui la seule substance dispodont sent les pouvoirs publics pour lutter, à court terme, contre les moustiques Aedes sur un lieu donné ».
Mais si ce produit « indispendemeure sable », la commission d'enquête plaide pour éviter des pulvérisations massives, pour des raisons environnementales ou par crainte « d'augmenter le risque parition d'une résistance au produit chez les moustiques ».
Elle appelle à diversifier les molécules et privilégier les actions de terrain. Sont alors préconisées une meilleure information du public et la mise en place « dans les toires affectés d'un plan régional de vention contre le développement des gîtes larvaires ».
La commission demande aussi de fournir aux maires un guide des actions pour lutter contre les moustiques Aedes. Sur le plan juridique et institutionnel, une position de loi sur la sécurité sanitaire, adoptée en première lecture au Sénat en février, apporte une « première réponse », selon la commission. Si le texte arrive à l'Assemblée, il pourrait être le « vecteur » d'une « rationalisation plus ambitieuse des responsabilités des acteurs publics », pour notamment faire des agences nales de santé (ARS) « le chef d'orchestre de la lutte anti-vectorielle », ajoute la commission.