Mystère autour d'une série de mutilations de chevaux
Ce pourrait être la trame d'un polar façon Fred gas ou Jean-Christophe Grangé mais l'étrange série de morts violentes de chevaux, mutilés dans plusieurs départements ces derniers mois, est bien réelle et les propriétaires se rongent les sangs.
Le 14 mai au matin, lissa Véron a retrouvé sa ment de trois ans, sans vie, dans la pâture d'une écurie de Berny-en-Santerre (Somme).
Fin juin, une note du vice central du renseignement territorial, évoquée par Le Parisien, recensait au moins onze faits similaires en France déentre cembre 2018 et l'été 2020.
Et le phénomène lère: dans la nuit du 1er au 2 août, un poney alezan était retrouvé mort et tilé en Essonne. Le 8 août, c'était une pouliche de 18 mois à Cluny (Saône-etLoire): "une oreille coupée et un oeil arraché, le coeur poignardé et le vagin enlevé" selon ses taires pour qui l'animal a été attrapé au lasso.
Ces derniers jours, une jument a subi sépareils vices dans le Jura et un pursang a été égorgé dans les Côtes-d'Armor, tandis que des organes étaient vés sur un cheval déjà mort dans la Loire.
Face à ces actes, tude grandit chez les fessionnels.
Au vu de la dispersion des attaques, difficile ner un tueur en série. Un réseau ? Mais pourquoi mutiler des chevaux ?
"C'est le 3e animal préféré des Français après le chat et le chien, il a une relation historique avec l'homme", souligne Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à Grenoble.
Cette aide-soignante terroge aussi sur médiala tisation de l'affaire, qui peut "donner des idées" à certains. Laurent Bègue croit volontiers à cette piste du mimétisme, gent aussi des magistrats.
Des équidés ont déjà été ciblés dans le passé: en Angleterre, une trentaine taques en 1992-93 sont tées inexpliquées.
L'énigme sera-t-elle lue cette fois ?